Article
paru dans Combattre pour le Socialisme
n°61 de janvier 1996
Novembre-décembre 1995:
RÉSOLUTIONS VOTÉES EN ASSEMBLÉES GÉNÉRALES
Voici
quelques unes des résolutions que des militants du "Comité" ont
proposées et qui ont été votées par des Assemblées Générales de grévistes, ou
de textes, que de nombreux travailleurs ont signés et qui ont été adressés aux
dirigeants des fédérations et des confédérations syndicales.
Vers l'article
sur le mouvement de novembre-décembre 1995
MOTION
DU SYNDICAT F.O DU PERSONNEL DES TRANSPORTS EN COMMUN LYONNAIS À LA FÉDÉRATION
DES TRANSPORTS pour lecture au C.C.N.
du 13 NOVEMBRE 1995
Le 13 et le 14 novembre 1995, l'Assemblée Nationale doit discuter de "la Réforme de la Sécurité Sociale".
Le Bureau, le Conseil Syndicale du Syndicat F.O du Personnel des TCL réaffirme les positions suivantes :
il n'y a pas de "déficit" de la Sécurité Sociale, il est le produit de la politique des gouvernements et du patronat, il faut exiger de ceux-ci qu'ils payent ce qu'ils doivent à la Sécurité sociale.
Pour parvenir à son objectif, le gouvernement CHIRAC/JUPPÉ tente d'associer les dirigeants des Organisations Syndicales aux discussions de cette "réforme" (exemple : participation aux 22 forums régionaux)
Le Syndicat FO du Personnel des TCL se prononce pour la défense de la Sécurité Sociale et exige que les dirigeants syndicaux affirment les positions suivantes :
• pas de "déficit" de la Sécurité Sociale, le gouvernement et les patrons doivent payer leurs dettes !
• à bas la "réforme" de la Sécurité Sociale,
Pour le Syndicat FO du Personnel des TCL, la défense de la Sécurité Sociale exige que :
• la Confédération appelle à une puissante manifestation nationale à l'Assemblée Nationale, le jour du vote de la "réforme",
• la Confédération appelle à la grève générale interprofessionnelle jusqu'à l'abandon de cette "réforme",
• la Confédération appelle l'ensemble des Confédérations à adopter les mêmes positions sur ces bases "claires".
Dirigeants de la Fédération des Transports et de la Confédération, votre responsabilité est de prendre immédiatement positon en ce sens.
Lyon le 10 novembre 1995
APPEL
À LA CA NATIONALE DU SNESUP(Syndicat
National de l'Enseignement Supérieur)
70 membres du personnel enseignant et chercheur de l'Université Toulouse-le-Mirail, réunis en assemblée générale le 16 novembre 1995, ayant voté la grève, constatent :
• que les étudiants se battent pour obtenir des moyens, des locaux, des enseignants,
• que le mouvement de grève des étudiants s'amplifie dans toute la France,
• que les revendications des étudiants sont celles des enseignants, des IATOS et des chercheurs,
et estiment, qu'étant donné que l'essentiel de leurs revendications n'a pas été satisfait :
• que le mouvement étudiant ne peut rester isolé fac par fac,
• qu'aujourd'hui, la seule perspective pour gagner face à l'intransigeance du gouvernement est la préparation à la grève nationale des enseignants et l'appel, l'organisation par nos direction syndicales d'une manifestation unitaire, nationale devant le Parlement.
Voté à l'unanimité, moins 1 contre et 7
abstentions
Toulouse le 16 novembre 95
MOTION
ADOPTÉE PAR L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU LYCÉE DE BLAIN LE 21 NOVEMBRE
Après avoir analysé le contenu du Plan Juppé cette motion affirme :
Juppé lui-même en a convenu : si deux millions de travailleurs descendent dans la rue, c'en est fait du gouvernement. L'abrogation de la loi Bayrou en janvier 1994 par la manifestation d'un million l'a prouvé : le plan Juppé peut être balayé. Le 10 octobre l'a montré au lycée (plus de 90 % de grévistes) et dans la fonction publique : les salariés sont prêts à se défendre, la grève générale contre le plan Juppé est possible.
Il ne manque qu'une chose, que les organisations qui parlent au nom des travailleurs rompent tout soutien au gouvernement Chirac-Juppé, que les organisations syndicales cessent de discuter des plans patronaux et gouvernementaux, qu'elles arrêtent de disperser et de diviser (certaines organisations appelant un jour à la grève, d'autres un autre jour, d'autres encore n'y appelant pas du tout).
L'Assemblée générale du Lycée de Blain, réunie le 21 novembre, s'adresse donc aux directions nationales de la CGT, de FO, de la FSU, de la FEN, etc...
POUR QU'ELLES
SE PRONONCENT CLAIREMENT POUR LE RETRAIT PUR ET SIMPLE DU PLAN JUPPÉ,
POUR QU'ELLES
APPELLENT À LA GRÈVE GÉNÉRALE POUR ARRACHER LE RETRAIT DU PLAN JUPPÉ !
APPEL
ADOPTÉ PAR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ÉTUDIANTSDE CLERMONT FERRAND LE 21 NOVEMBRE
D’ores et déjà une vingtaine d’universités, tant à Paris qu’en province, sont engagées dans un mouvement de grève contre les conditions d’étude catastrophiques dans lesquelles les étudiants sont placés (manque de locaux, de profs, de moyens pour étudier).
Les mouvements de grève en cours expriment la volonté des étudiants d’engager le combat contre la politique du gouvernement CHIRAC-JUPPÉ au niveau national. Leurs revendications ne sauraient être satisfaites université par université et dans la division syndicale.
C’est pourquoi les étudiants réunis en Assemblée générale le 21 novembre à
Clermont-Ferrand s’adressent aux directions nationales des syndicats étudiants,
UNEF-ID et UNEF pour :
• qu’elles
appellent ensemble à une manifestation centrale et nationale à Paris, à
l’Assemblée Nationale contre la politique d’asphyxie et de destruction de
l’enseignement supérieur public du gouvernement CHIRAC-JUPPÉ
POUR DES
PROFS DES LOCAUX DES MOYENS POUR ÉTUDIER
• qu’elles
appellent à la grève générale des universités s’appuyant sur des comités de
grève élus en Assemblée Générale
GREVE
GÉNÉRALE POUR EN FINIR AVEC LA POLITIQUE DU GOUVERNEMENT CHIRAC-JUPPÉ
• qu’elles
appellent les organisations syndicales enseignantes à rejoindre le combat des
étudiants.
ex-FEN
44 ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE DU 24 NOVEMBRE :RÉSOLUTION VOTÉE À L'UNANIMITÉ
Nous sommes en grève pour le retrait du Plan Juppé, contre la destruction de la Sécurité Sociale, le passage aux 40 annuités pour une retraite pleine.
Que la direction de la FEN appelle toute la profession à la grève générale !
Qu'elle s'adresse à la FSU, aux Confédérations pour qu'elles lancent un mot d'ordre qui, seul, peut dresser tous les salariés contre le gouvernement, pour gagner sur nos revendications.
350
agents des impôts des Bouches du Rhône ont signé l'appel suivant adopté le 27
novembre par les Assemblées Générales réunies sur la Direction des services
fiscaux
(Aix
- Marignane - Martigues - Salon - Arles - Tarascon)
ADRESSE
AUX CONFÉDÉRATIONS CGT, FO, ex-FEN, FSU
La grève du 24/11, l'importance des manifestations organisées ce jour-là et la grève engagée à la SNCF viennent de confirmer, un mois après la puissante grève du 10/10, la disponibilité au combat qui existe parmi les personnels pour défendre leurs acquis et donc pour obtenir le retrait du Plan Juppé - plan de destruction de la Sécurité Sociale - ainsi que le maintien des retraites à taux plein sur la base de 37.5 annuités et des 6 derniers mois.
Afin d'empêcher que ce combat se développe et aboutisse, le gouvernement vient d'annoncer que, dès cette semaine, il propose d'associer les syndicats à la définition des modalités de remise en cause du régime de retraite des fonctionnaires.
Or, il n'est pas possible à la fois de défendre le régime de retraite des fonctionnaires et d'aller participer à la définition des modalités de sa remise en cause. Les organisations syndicales de fonctionnaires doivent donc refuser de siéger dans cette commission et ainsi en empêcher la réunion.
La responsabilité des directions syndicales est également de répondre à la disponibilité que viennent de démontrer les personnels pour la défense de leurs acquis en organisant maintenant le combat efficace.
Pour cela la CGT, FO, L'ex-FEN, LA FSU et l'ensemble des organisations doivent réaliser l'unité sur les revendications suivantes :
• Retrait du Plan Juppé`
• Maintien du droit à la retraite à taux plein sur la base de 37.5 annuités et des 6 derniers mois pour les fonctionnaires (point d'appui pour imposer le retour aux 37.5 annuités dans le secteur privé).
Elles doivent appeler ensemble à une gigantesque manifestation nationale des salariés à Paris, à l'Assemblée Nationale, à laquelle doit être soumis le 7/12, le projet de loi autorisant le gouvernement à faire passer son plan par ordonnances.
Elles doivent ensemble appeler à la grève générale jusqu'au retrait du plan Juppé.
Aix-en-Provence le 27/11/95
MOTION
VOTÉE LORS DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 29/11/95 À RUEIL(RATP LIGNE A du RER)
L'Assemblée générale réunie le 29/11/95 à Rueil demande aux bureaux syndicaux de la RATP :
Appelez l'ensemble du personnel RATP à la grève générale pour sauvegarder notre régime particulier de retraite et de protection sociale
Les agents des impots de Marignane
ont décidé en Assemblée générale de partir en grève jeudi 30 novembre, pour :
- Le retrait du Plan Juppé
- Le maintien des retraites à taux plein sur la base de 37.5 annuités et des six derniers mois.
Ils s'adressent aux syndicats nationaux de la DGI : SNUI, SNADGI-CGT, SGI FO, SNI CFDT
La situation est grave. Il s'agit du maintien d'acquis fondamentaux, votre responsabilité est donc maintenant d'appeler de manière ferme à la grève générale des impôts jusqu'au retrait du Plan Juppé.
Marignane le 30 novembre 1995
ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE DU LYCÉE BONAPARTE À AUTUN (SAONE ET LOIRE)
Les personnels du lycée Bonaparte s'adressent aux directions des organisations syndicales enseignantes et Confédérations ouvrières :
- il est temps d'appeler clairement dans l'unité à la grève Générale pour le retrait total et immédiat du Plan Juppé,
- il est temps d'appeler ensemble à une manifestation sur ce mot d'ordre unitaire à l'assemblée Nationale;
RETRAIT IMMÉDIAT DU PLAN JUPPÉ !
Le 30 novembre 95
L'ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE DES ENSEIGNANTS DES MUREAUX A VOTÉ L'ADRESSE SUIVANTE
À
L'UNANIMITÉ MOINS 3 ABSTENTIONS
Nous demandons aux dirigeants de la FSU, DE L'EX-FEN, DE FO, DE LA CGT de l'enseignement :
• d'appeler ensemble à la grève générale de l'enseignement à partir de lundi 4 décembre pour l'annulation de la réforme Juppé de la Sécurité Sociale, pour le maintien de notre régime retraite (nous ne pouvons tolérer aucune mise en cause de notre régime retraite) ;
• d'appeler à constituer partout, à tous les échelons, des Comités de grève jusqu'au Comité Central de la Grève générale des travailleurs de l'enseignement.
Les Mureaux le 1er décembre 1995
Texte
signé par 60 travailleurs d'un atelier de RVI (Saint-Priest Rhône) le 1er
décembre 1995
A BAS LA
"RÉFORME" DE LA SÉCURITÉ SOCIALE !
RETOUR AUX
37.5 ANNUITÉS (ABROGATION DU DÉCRET DE JUILLET 93) !
Le gouvernement Chirac-Juppé présentera le 7 décembre les ordonnances de la "réforme" qui liquide l'acquis fondamental que représente la Sécurité Sociale pour la classe ouvrière.
Les travailleurs de la SNCF, de la RATP... sont en grève totale pour le maintien de leurs régimes de retraites, contre la politique anti-ouvrière du gouvernement.
Nous nous adressons aux dirigeants des confédérations CGT, FO, des Fédérations
FSU, UNSA-FEN :
• Pour sauver la sécurité Sociale, réalisez le Front Unique !
• Rompez avec le gouvernement !
Appelez immédiatement à une formidable manifestation nationale à Paris, à l'Assemblée Nationale !
• Organisez la grève générale jusqu'à l'abandon de la "réforme" !
• Sur cette voie, nous nous adressons aux dirigeants des syndicats du groupe Renault :
• Prenez position en ce sens !
Appelez à la grève totale du groupe Renault !
L'Assemblée générale du 01/12/95 qui se tient à Massy-Palaiseau demande aux bureaux syndicaux de la RATP d'appeler l'ensemble du personnel de la RATP à la grève générale jusqu'au
• retrait du plan Juppé et ses conséquences sur la RATP
• obtention du paiement intégral des jours de grève
Voté à l'unanimité : 350 personnes.
Copie à toutes les organisations syndicales
MOTION DU
4 DÉCEMBRE DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU LYCÉE BLAIN
(LOIRE
ATLANTIQUE)
L'Assemblée générale des personnels du Lycée Blain, réunie le 4 décembre 1995, constate que la résistance des jeunes et des travailleurs aux plans du gouvernement s'est affirmée clairement dans les manifestations du 10 octobre, du 24 novembre, du 28 novembre, par la grève totale de la RATP et de la SNCF, par les grèves à la Poste, à l'EDF, dans l'Éducation nationale, etc.
Par conséquent, l'Assemblée générale s'adresse aux directions nationales CGT, FO, FEN, FSU...
• POUR QU'ELLES BOYCOTTENT LA COMMISSION LE VERT,
• POUR QU'ELLES APPELLENT ENSEMBLE À LA GRÈVE GÉNÉRALE POUR LE RETRAIT DU PLAN JUPPÉ ET DES AUTRES PLANS DU GOUVER-NEMENT.
ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE DE LA CITÉ SCOLAIRE JACQUES BREL DE VÉNISSIEUX
LUNDI 4
DÉCEMBRE 1995 - 9 Heures
Appel aux dirigeants des syndicats nationaux de l'Éducation nationale
POUR LE RETRAIT TOTAL DU PLAN JUPPÉ
DÉCIDEZ IMMÉDIATEMENT, DANS L'UNITÉ, LA GRÈVE GÉNÉRALE DE TOUTE L'ÉDUCATION NATIONALE JUSQU'AU RETRAIT DU PLAN JUPPÉ
60 pour- 12 abstentions - 0 contre
ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE DU 4 DÉCEMBRE 1995
DÉPOT DE
CALUIRE - TCL COMITÉ DE GREVE
Appel aux dirigeants des Fédérations des transports, aux dirigeants des Confédérations CGT et FO.
• POUR LE RETRAIT TOTAL ET INCONDITIONNEL DU PLAN JUPPÉ ET L'ABROGATION DU DÉCRET DE 93.
• DÉCIDEZ IMMÉDIATEMENT, DANS L'UNITÉ, LA GRÈVE GÉNÉRALE DE TOUTE LA CLASSE OUVRIÈRE DE FRANCE JUSQU'AU RETRAIT DU PLAN JUPPÉ.
• APPELEZ À LA FORMATION DE COMITÉS DE GRÈVES DANS TOUS LES DÉPÔTS ET RÉSEAUX.
• APPELEZ AU COMITÉ CENTRAL DE GRÈVE
Voté le lundi 4 décembre 1995 Réaffirmé le jeudi 7 décembre
Compte-rendu de délégation auprès des organisation FO et CGT :
Syndicat FO : Cette motion a été remise au Secrétaire général du syndicat FO-TCL et au Secrétaire général de l'Union Départementale FO du Rhône par le comité de grève de Caluire représenté par 5 camarades (2 FO, 2 CGT et 1 non syndiqué).
Après discussion celui-ci a faxé la motion à la Fédération FO des transports ainsi qu'à la Confédération FO.
Syndicat CGT : Cette motion a été remise à la CGT-TCL par les militants CGT de Caluire. La CGT-TCL a pris acte de la position de l'Assemblée générale de Caluire
ADRESSE
AUX CONFÉDÉRATION OUVRIERES CGT - CGT FO - FSU - ex-FEN
Le second gouvernement Chirac-Juppé constitué pour mettre fin à la Sécurité Sociale, vient d'annoncer le plan de destruction du plus important acquis de la classe ouvrière de ce pays depuis la Libération.
La défense de la Sécurité Sociale et des pensions des fonctionnaires exige d'engager le combat sur de mots d'ordre clairs :
• à bas le plan de destruction de la sécurité sociale,
• à bas les projets d'ordonnance,
• non à la réforme constitutionnelle.
Les agents de la Ville de Lyon soussignés s'adressent aux Confédérations ouvrières : CGT - CGT FO - FSU - EX-FEN
pour exiger
• qu'elles rompent avec ce gouvernement,
• qu'elles réalisent le front unique,
• pour une gigantesque manifestation à paris à l'assemblée nationale
• pour la grève générale jusqu'à l'abandon du plan Chirac-Juppé
(texte signé par 75 agents de la ville de
Lyon
e 4 décembre 1995)
CGT — PÉCHINEY CENTRE DE RECHERCHE DE VOREPPE
(Isère) — CGT
ADRESSE AUX FÉDÉRATIONS ET COORDINATION SYNDICATS CGT DE PÉCHINEY
(ABROGATION DU DÉCRET DE JUILLET
1993)
RETOUR AUX 37.5 ANNUITÉS, RÉFÉRENCE AUX 10 MEILLEURES ANNÉES
Le gouvernement présentera le 7 décembre les ordonnances de la réforme qui liquide l'acquis fondamental que représente la Sécurité sociale pour la classe ouvrière.
Les travailleurs de la SNCF, de la RATP, de la POSTE... sont en grève totale
pour le maintien de leurs régimes de retraite. Contre la politique
anti-ouvrière du gouvernement.
Dirigeants syndicaux de Péchiney, des Fédérations métallurgie et chimie de FO et CGT appelez :
• Au retrait intégral du Plan Juppé
• Ce Plan n'est ni négociable ni amendable.
Votre responsabilité est d'appeler :
• A LA GRÈVE GÉNÉRALE DU GROUPE PÉCHINEY
• POUR LE RETOUR AUX 37.5 ANNUITÉ ET AU CALCUL DE LA RETRAITE SUR LES 10 MEILLEURES ANNÉES
C'est la voie de la mobilisation dans l'unité des travailleurs du privé, du publique et de la jeunesse dans la GRÈVE GÉNÉRALE. c'est la voie à la :
• MANIFESTATION CENTRALE NATIONALE À PARIS, À L'ASSEMBLÉE NATIONALE POUR LE RETRAIT DU PLAN JUPPÉ DE DESTRUCTION DE LA SÉCURITÉ SOCIALE.
CGT CRV le 4/12/95 communiqué aussi au
syndicat FO de Voreppe et déjà contresigné par 26 salariés du CRV.
EX-FEN 44 — ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE DU 5 DÉCEMBRE 1995 (130 PRÉSENTS)
Les instituteurs, institutrices du département sont en grève à 80 % . Plusieurs dizaines de milliers de salariés ont manifesté à Nantes, comme dans toute la France. Une seule chose manque pour battre le gouvernement : l'appel des confédérations et des fédérations à la grève générale jusqu'au retrait.
Nous exigeons que la FEN boycotte la commission Le Vert chargée de mettre en application la casse de notre système de retraite. Pas un dirigeant syndical dans les commissions de participation à la mise en place du Plan Juppé !
La FEN 44 est signataire de la plate-forme départementale (CGT- CGT-FO - FSU - FEN) qui dit :
- Retrait du Plan Juppé
- Retour aux 37.5 annuités pour tous
Comment arracher ces revendications sinon par la réalisation de la grève générale, l'arrêt de ces appels aux temps soi-disant forts ?
Une Assemblée générale se tient en ce moment à Chantenay, à l'appel de la FSU. Nous sommes pour une seule réunion des grévistes.
Nous décidons d'aller en délégation à Chantenay, avec le bureau départemental de la FEN, pour y donner les positions de cette Assemblée générale.
Commentaire -
Chaque point de mon intervention a été adopté. Nous sommes allés à l'Assemblée générale FSU ( à une bonne trentaine). 300 enseignants y participaient. Deux camarades y étaient intervenus. On s'est battu au couteau contre les staliniens et les pablistes qui tentaient d'empêcher que notre motion soit soumise au vote. Ils ont interrompu 20 fois le camarade, organisé des chahuts... On a été minoritaires, mais on a découpé facilement 1/3 de l'Assemblée générale.
Certains nous ont défendu physiquement. À la sortie, des enseignants disaient : "Ce sont des fossoyeurs".
LE COMITÉ
CAMIF POUR LE RETRAIT DU PLAN JUPPÉ
(Représentants des grévistes du 5 décembre, non
syndiqués et syndiqué FO et CGT)
ADRESSE
Aux responsables nationaux de la CGT, de la CGT-FO, de la CFDT, la FSU et l'UNSA (FEN)
Nous étions en grève le 5 décembre pour le retrait du Plan Juppé, qui n'est ni amendable ni négociable.
La réponse de Juppé est une véritable provocation contre tous les salariés.
Il est du devoir de toutes les directions des Confédérations, fédérations et Unions Départementales d'appeler et d'organiser immédiatement la Grève Générale de tous les salariés du Public et du Privé, jusqu'au retrait sans conditions du Plan Juppé.
Adopté par l'Assemblée générale du Personnel
en grève
le 5 décembre 1995 et avec le soutien des
syndicats CGT et CGT-FO de la Camif.
EX-FEN 44
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU
7 DÉCEMBRE
L'Assemblée générale des grévistes refuse toute négociation avec le
gouvernement, exige le retrait du Plan Juppé.
Les dirigeants de la FEN, de la FSU, de FO et de la CGT ne nous ont pas appelés à la grève générale et discutent avec le gouvernement.
Nous exigeons qu'ils rompent immédiatement toute concertation ; elle
s'effectue dans le cadre de l'application du plan de destruction de la Sécurité
sociale.
Unanimité
Une délégation, Secrétaire départemental en tête, se rend à l'Assemblée générale
FSU... où les dirigeants lui interdisent de prendre la parole pour lire la
motion de l'Assemblée générale FEN.
Évidemment, en bon démocrate, le bureaucrate de la FEN s'est tu.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU
13 DÉCEMBRE
Unanimité pour l'envoi d'une délégation au
bureau nationale de la FEN (après la déclaration de Le Néouanic)
RATP
Nous grévistes réunis à Austerlitz exigeons que les organisations syndicales dans leur ensemble s'engagent à maintenir notre position :
• Retrait du Plan Juppé.
• Maintien de notre régime particulier de retraite et de protection social pour l'ensemble du personnel RATP, toutes catégories confondues.
• Contre l'instauration d'un service minimum à la RATP.
En conséquence nous nous adressons aux Confédérations CGT, CGT-FO, CFDT, CFTC, pour qu'elles
appellent à la grève générale jusqu'au retrait du Plan Juppé.
Voté à Austerlitz le 7 décembre 1995
Les enseignants grévistes de la cité scolaire Louis Bertrand de
Briey (54)
réunis en Assemblée générale ce jeudi 7 décembre 1995, solidaires des cheminots, agents RATP, EDF-GDF, postiers... sont en grève pour exiger le retrait du Plan Juppé.
Ils demandent à toutes les directions syndicales, FSU, FEN, FO, CGT d'appeler ensemble :
• à la grève générale pour imposer le retrait du Plan Juppé.
• à une manifestation nationale
devant l'Assemblée Nationale pour imposer le retrait du Plan Juppé.
Voté à l'unanimité des grévistes.
APPEL DU
COMITÉ DÉPARTEMENTAL DE GREVE DES INSTITUTEURS À TOUS LES TRAVAILLEURS DE
L'HÉRAULT, AUX UNIONS DÉPARTEMENTALES FO ET CGT, À LA CFDT,
À LA FEN,
À LA FSU.
Les cheminots sont en grève générale depuis deux semaines dans l'unité de leurs organisation syndicales.
Mardi 5 décembre 1995 nous avons manifesté à 25 000 dans les rues de Montpellier à l'appel de toutes les organisations syndicales ainsi que des secteurs de la CFDT en désaccord avec la positon de N. Notat.
Jeudi 7 décembre nous étions 30 000 à défiler.
Dans les écoles primaires et maternelles du département, 70% d'instituteurs étaient en grève le 5 décembre, plus de 80% le 7 décembre.
Depuis mardi, à l'appel de toutes nos organisations syndicales, nous sommes en grève générale jusqu'au retrait du Plan Juppé.
Afin de réaliser l'unité de la grève de la base au sommet, nous avons constitué un comité départemental de grève composé des délégués des comités de grève élus et des représentants de tous les syndicats.
Dans notre Assemblée générale du 7 décembre, nous avons voté la grève jusqu'au retrait du Plan Juppé reconduite tous les jours en Assemblée générale.
Le gouvernement Chirac-Juppé reste pour l'instant sourd à l'exigence exprimée avec force dans la rue par plus d'un million de travailleurs le 7 décembre.
JUPPÉ DOIT CÉDER, ON PEUT, ON DOIT
GAGNER
Il y a urgence. Les cheminots nous montrent l'exemple. C'est dans la grève générale, tous ensemble dans l'unité que nous imposerons le retrait du Plan Juppé
Il y a urgence, c'est maintenant, c'est tout de suite, sans attendre le prochain "temps fort" prévu le 12 décembre que toutes les organisations syndicales départementales et nationales : la CGT, la CGT-FO, la FEN, la FSU, la CFDT doivent appeler à :
la grève générale jusqu'au retrait du Plan Juppé
Nous décidons d'organiser dès aujourd'hui des délégations porteuses de cette exigence auprès des organisations syndicales.
Nous sommes prêts, nous l'avons affirmé avec force dans la grève et les manifestations.
Texte voté à l'unanimité moins 8 abstentions
à l'Assemblée générale départementale vendredi 8 décembre
LES AGENTS DES IMPOTS D'AIX EN PROVENCE RÉUNIS EN ASSEMBLÉE GÉNÉRALE LE 8/12 S'ADRESSENT AUX DIRIGEANTS DES FÉDÉRATIONS ET DES CONFÉDÉRATIONS SYNDICALES
Après la puissante journée du 5/12 et celle du 7/12 qui a vu plus d'un million de salariés manifester pour obtenir le retrait du Plan Juppé,
Juppé maintient intégralement son plan.
Il faut donc se donner les moyens de battre et vaincre Juppé.
Or depuis le 24/11, depuis le début de la grève totale à la SNCF et à la RATP, les dirigeants des Fédérations et des Confédérations syndicales retiennent les 2 armes majeures dont ils disposent :
La manifestation nationale à l'Assemblée Nationale et la Grève Générale.
C'est pourquoi nous nous adressons aux dirigeants des Fédérations et aux dirigeants des Confédérations :
Votre responsabilité est engagée,
vous devez donc aujourd'hui
• Boycotter la Commission Le Vert sur la remise en cause des retraites, boycotter toute concertation sur les ordonnances d'application du Plan Juppé et rendre public votre refus d'y participer
• Organiser immédiatement une manifestation nationale à l'Assemblée Nationale.
• Et appeler clairement et sans délai à la Grève Générale pour que le Plan Juppé soit retiré.
(Une délégation de grévistes avec les
sections syndicales s'est ensuite rendue aux UD CGT et FO)
ADRESSE
AUX DIRECTIONS SYNDICALES FSU, FEN, FO, CGT, CFDT
La mobilisation actuelle démontre la détermination des fonctionnaires dans leur exigence du retrait du Plan Juppé. Les salariés du privé nous soutiennent mais leur entrée massive dans le mouvement sera déterminée par un appel clair à la Grève Générale.
L'assemblée générale des enseignants de la cité scolaire Louis Bertrand de Briey s'adresse aux directions syndicales :
• Dirigeants syndicaux, il est urgent que vous appeliez ensemble, dans l'unité, à la grève générale et à une manifestation nationale à l'Assemblée Nationale pour imposer le retrait du Plan Juppé. Il n'est pas question que vous négociiez ou dialoguiez avec le gouvernement avant le retrait du Plan Juppé.
(Adoptée à l'unanimité par les 40
professeurs réunis en Assemblée Générale ce vendredi 8 décembre 1995 à
Briey.
La section CGT des postiers de Briey
s'associe à cet appel.
Les syndiqués CFDT-Lorraine de l'ANPE de
Briey s'associent à cette adresse.
50% des instituteurs de l'école Jacques
Prévert de Briey en Forêt s'y associent également.)
Nous décidons de faire connaître aux
enseignants, surveillants, TOS la prise de position en quatre points de l’AG
des 400 collègues réunis Salle Gaillard le 12 décembre ainsi que la prise de
position de la CE de l’UD-FO du lundi 11/12.
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE :
• 1) se prononce pour que le RETRAIT DU PLAN JUPPÉ soit posé comme préalable à toute négociation ;
• 2) appelle les collègues à la GRÈVE ;
• 3) se prononce pour que les dirigeants des Fédérations et des Confédérations appellent dans l’unité au plan national à la GRÈVE GÉNÉRALE ;
• 4) se prononce pour une grande manifestation régionale pour le retrait du plan JUPPÉ le 17 décembre.
MOTION DE LA COMMISSION EXÉCUTIVE DE L’UD FORCE OUVRIÈRE DU PUY DE DOME :
La Commission exécutive de l’UD-FO du Puy de Dôme, réunie exceptionnellement le 11 décembre 1995, ayant pris connaissance du contenu de la rencontre entre la délégation FO et le Premier ministre Monsieur Juppé le 11/12/95 ;
considérant qu’aucune réponse n’ayant été apportée ni sur le retrait du plan JUPPÉ ni sur l’ouverture de négociations,
prenant connaissance des résultats des assemblées générales dans les différentes entreprises en lutte pour votent à l’unanimité pour la reconduction de la grève générale avec pour mot d’ordre fédérateur : Retrait du plan Juppé,
mandate le bureau confédéral pour continuer à exiger le retrait du plan JUPPÉ préalable à toute négociation et pour accélérer le mouvement en appelant à la grève générale interprofessionnelle reconductible.
A. G. DES ENSEIGNANTS DE CLERMONT FERRAND (ET DES ENVIRONS) RÉUNIE LE 12 DÉCEMBRE À L'APPEL DE LA FSU, DE LA FEN, DE LA CGT, DE FO ET DU SDE
L'Assemblée générale se prononce pour que le retrait du Plan Juppé soit posé comme préalable à toute négociation.
L'assemblée générale se prononce pour que les dirigeants des Fédérations et Confédération appellent dans l'unité, au plan national, à la Grève Générale.
Déclaration adoptée à l'unanimité (moins 4
abstentions) des 350 présents, incluant les dirigeants syndicaux
MOTION
ADOPTÉE PAR L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES INSTITUTEURS DU SECTEUR DE
MONTPELLIER-NORD LE 13/12/95
ET
L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DÉPARTEMENTALE DU 14/12/95
Conscients des manoeuvres de division opérées par le gouvernement pour parvenir à mettre en oeuvre son plan contre la Sécurité Sociale, l'Assemblée se prononce pour qu'il n'y ait aucune négociation tant que le Plan Juppé n'aura pas été retiré.
Pour obtenir ce retrait, il est de la responsabilité des dirigeants des Fédérations et des Confédérations syndicales de répondre à la détermination exprimée dans les manifestations de masse du 12 décembre et d'appeler à la grève générale jusqu'au retrait du Plan Juppé.
(unanimité des 400 présents moins 30
abstentions)
APPEL AUX
ORGANISATIONS SYNDICALES DÉPARTEMENTALES ET NATIONALES
CGT, CGT-FO, FEN, FSU, CFDT
Les enseignants syndiqués et non-syndiqués des secteurs de Fonsorbes,...
Constatent que, malgré la grève, malgré l'ampleur des manifestations du 12 décembre, dans toute la France, le gouvernement maintient son plan de destruction de la Sécurité Sociale.
Ce qui le conforte, c'est la division syndicale.
Or, l'exigence reste, plus que jamais :
LE RETRAIT DU PLAN JUPPÉ.
Pour imposer le retrait de ce plan, il est vital et urgent que toutes les organisations syndicales, départementales et nationales,
la CGT, la CGT-FO, la FEN, la FSU, la CFDT,
appellent enfin clairement et dans l'unité à :
LA GRÈVE GÉNÉRALE JUSQU'AU RETRAIT DU PLAN JUPPÉ
(106 signatures recueillies)
MOTION DE
L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE RUEIL
1) RETRAIT DU PLAN JUPPÉ
2) PAIEMENT DES JOURS DE GRÈVE
3) POUR L'OBTENTION DE CES DEUX POINTS NOUS DEMANDONS AUX BUREAUX SYNDICAUX D'EXIGER DES CONFÉDÉRATIONS UN APPEL À LA GRÈVE GÉNÉRALE
Le 13 décembre 1995
ADRESSE
AUX CONFÉDÉRATIONS CGT ET FO, AUX FÉDÉRATIONS
Pour la 5ème fois depuis le 24/11/95, les travailleurs viennent de manifester dans toutes les villes de France.
Depuis le 24/11, jamais les manifestants n'avaient été aussi nombreux que le 12 décembre.
Dans certaines villes, il s'est même agi d'un véritable raz de marée pour exiger le retrait du Plan Juppé.
Or, ce que Juppé a proposé dimanche soir c'est :
d'une part un sommet social sur "l'emploi, l'aménagement du temps de travail sur sa réduction , l'insertion des jeunes et leur formation professionnelle",
d'autre part de discuter avec les Confédérations "les modalités d'application (du Plan Juppé), une fois les principes posés".
Ce que les millions qui ont manifesté le 12 exigent, ce n'est pas la discussion des modalités d'application du Plan Juppé,
c'est le retrait du Plan Juppé,
Dirigeants des organisations syndicales :
- Vous devez faire du retrait du Plan Juppé un préalable à toute discussion, toute négociation !
- Appelez immédiatement à la grève générale pour imposer le retrait du Plan Juppé !
(Adoptée le 13/12/95 par l'Assemblée
Générale des agents des impôts du centre d'Estienne d'Orves (Bouches du Rhône)
MOTION VOTÉE À L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ENSEIGNANTS DES MUREAUX LE 13/12/95
Dirigeants des Confédérations CGT et CGT-FO, de la FSU et de l'UNSA-FEN, appelez tous les travailleurs (public-privé) du
pays à la Grève Générale jusqu'au retrait du Plan Juppé.
(41 voix pour, 8 voix contre, 7 abstentions
et 7 refus de vote)
37 travailleurs de la métallurgie (usine S.I.S.A. - LOIRE)
ont signé l’appel suivant :
Le Plan Juppé n’est ni négociable, ni amendable.
Pour exiger le retrait du Plan Juppé, le retour aux 37,5 annuités de temps de travail pour la retraite,
Fédérations syndicales de la métallurgie.
Appelez à la Grève Générale de toute la branche.
cgt fo cfdt
et
le comité de greve du chu de clermont ferrand13/12/1995
L’Assemblée générale a reconduit la grève à l’unanimité des participants.
Au lendemain des manifestations exceptionnelles dans leur puissance et leur
détermination pour exiger le retrait du plan Juppé.
L’Assemblée générale a renouvelé son exigence pour que les Directions des
Confédérations syndicales appellent sans attendre à la grève générale jusqu’au
retrait du plan Juppé. C’est la suite à donner à la puissance des
manifestations et pour répondre au Premier Ministre qui prétend maintenir son
plan.
déclaration
adoptée à l’unanimité par le bureau départemental du snes (s2) de cote d’or,
réuni le 13 décembre 1995 avec les secrétaires du s1
Le S2 appelle tous les enseignants à manifester le samedi 16 décembre à 15 heures à l’appel de la CGT, de FO, de la FSU de Côte d’Or pour le retrait du Plan Juppé.
Le S2 de Côte d’Or s’adresse à la FSU et aux Confédérations syndicales pour
qu’elles se rencontrent dans les plus brefs délais et décident d’appeler à la
grève générale pour le retrait du Plan Juppé.
Les
grévistes de Nation ligne 6 (RATP)
réunis en Assemblée générale le 14 décembre 1995 après avoir analysé la situation :
• volonté du personnel de poursuivre la grève pour le retrait du Plan Juppé,
• volonté qui s’est exprimée notamment dans les manifestations du 12 décembre qui selon les organisateurs ont réuni 2 millions de travailleurs,
Considèrent que pour obtenir le retrait du Plan Juppé il est indispensable que les Confédérations syndicales appellent l’ensemble de la classe ouvrière de ce pays à la grève générale.
C’est pourquoi l’Assemblée générale de la RATP de NATION ligne 6 demande aux
bureaux syndicaux de la RATP qu’ils exigent des Confédérations qu’elles
appellent immédiatement l’ensemble des travailleurs de ce pays à la grève
générale jusqu’au retrait du Plan Juppé.
(adopté à Nation 6 le 14 décembre 95 11h).