Que veulent tous
les travailleurs?
Le
retrait du projet de loi Fillon!
Que veulent le
gouvernement UMP Chirac-Raffarin, la bourgeoisie?
Aujourd'hui, il en est encore temps, il faut faire capituler le gouvernement.
Manifestation à un million et plus, à Paris, à l'Assemblée, pour imposer le retrait du projet Fillon
Les
travailleurs qui manifestent et ceux qui font grève (dans l’enseignement, les
transports, …) depuis des semaines, ont montré leur détermination
exceptionnelle à combattre pour le retrait du projet Fillon. Ils sont d'autant
plus déterminés qu'ils savent parfaitement que derrière le projet Fillon se
profile une cohorte de contre-réformes, privatisation de l'assurance-maladie,
d'EDF, "décentralisation", etc. Et l'arrogance du gouvernement le
leur confirme quotidiennement: pour
arracher le retrait du projet Fillon, il faut infliger une défaite majeure au
gouvernement UMP Chirac-Raffarin.
C'est
pour cela que, dans leurs manifestations, au travers des milliers de motions,
ils exigent des confédérations ouvrières et fédérations syndicales qu'elles
appellent à la grève générale – ils l'imposent localement aux dirigeants dans
les Assemblées générales, à des Unions Départementales FO, CGT, à des congrès
syndicaux nationaux (SNASUB-FSU).
Que
veulent les dirigeants des organisations syndicales? «On voudrait que nous lancions
la grève générale interprofessionnelle. Si je ne réponds pas à ce mot d’ordre, c’est parce que la grève
générale interprofessionnelle c’est un mouvement contre le gouvernement ».(Blondel (FO) sur
LCI, 6 juin)
Les travailleurs ne
l’acceptent pas. Ils rejettent les
"journées d’actions" démoralisatrices à répétition, la dislocation de
leur mouvement en grèves "reconductibles" par établissement, dépôt,
etc.
Le temps presse : l’Assemblée
nationale UMP est maintenant saisie du projet de loi Fillon et se prépare à
l’adopter d’ici le jeudi 19 juin. Alors, comment accepter que les dirigeants
syndicaux CGT, FO et FSU appellent à de nouvelles "journées
d’actions" (la CE confédérale de la CGT égrène: le 10, le 12, le 15…), à
des manifestations, décentralisées, le 10 juin? Que vaut dans ces conditions
une manifestation régionale à Paris, "vers" l’Assemblée?
Comment
accepter que dans l'enseignement tous les dirigeants fédéraux
« négocient » et permettent au gouvernement de manœuvrer, de gagner
du temps («report» de la décentralisation, donc son maintien)?
Comment
accepter que le 12 juin, CGT, FO, FSU et UNSA
prévoient une "initiative nationale"… à Marseille, le plus
loin possible de l’Assemblée ?
Au contraire, avec les fédérations des
transports, ils peuvent et doivent vite organiser la montée en masse à
l'Assemblée, opposer à la majorité UMP la volonté de la majorité des
travailleurs.
Les dirigeants confédéraux CGT et FO, de la
FSU, le PS, le PCF ont la
responsabilité d'appeler à
une
manifestation centrale, nationale, dans l’unité, à l’Assemblée,
pour
imposer le retrait du projet de loi Fillon
Non, les régimes de retraite
ne sont pas "malades". S'ils sont menacés, c'est par, la politique du
gouvernement UMP, le chômage inhérent au capitalisme et par les dizaines de
milliards d’euros versés chaque année aux patrons et aux banquiers sous forme
d’exonération de charges, de baisse d’impôts, d’intérêts de la dette. Voilà ce
qui en France menace les régimes de retraite,
comme dans tous les pays d’Europe.
Quel gouvernement pourra
garantir les retraites, défendre l’assurance-maladie, le droit à l’instruction,
assurer le droit au travail pour tous ?
Un gouvernement appliquant
une politique rejetant les exigences du Capital, rompant avec la loi du profit.
Comment ? La
capitulation du gouvernement Chirac-Raffarin sur le projet de loi Fillon
mettrait immédiatement à l’ordre du jour son renversement et la constitution
par les dirigeants CGT, FO, FSU, le PS et le PCF d’un gouvernement des
organisations ouvrières unies sans représentant des capitalistes.
Travailleurs,
jeunes, discutons-en, participez aux réunions qu’organise notre Cercle. Prenez
contact !