"On ne peut aller de l'avant si l'on craint d'aller au socialisme" (Lénine)

 

CERCLE pour la construction du Parti et de l'Internationale ouvriers révolutionnaires

Supplément à CPS n°23  - 13/03/2006

 

- Le 7 mars, par centaines de milliers, travailleurs et jeunes ont manifesté

Pour l’abrogation du C.P.E

 

- Le 12, Villepin a déclaré : « la loi s’appliquera », et proposé une concertation sur les modalités d’application du C.P.E.

Il faut faire capituler le gouvernement Chirac-Villepin-Sarkozy

 

 


Ce que veut le gouvernement est clair net et précis: appliquer sans faiblir sa politique au compte du patronat. Gérard Larcher, ministre du travail, a affirmé que dès avril, les premiers C.PE. seraient signés. Sarkozy a lâché les CRS à la Sorbonne. De Robien multiplie les provocations à l’égard des étudiants en grève.

 

Villepin a aussi annoncé une concertation pour « début avril ».  C’est qu’il mesure à nouveau avec le C.P.E. que c’est l’association des directions syndicales à l’application de sa politique réactionnaire qui est la voie la plus sûre pour la faire passer. Pour le moment « les syndicats n’ont apparemment pas modifié leur décision de faire du retrait du C.P.E un préalable à toute discussion avec le gouvernement » (Figaro, 13 mars). Mais dans le même temps ils laissent la porte ouverte, et en particulier le secrétaire de la FSU G.Aschieri qui ne «refusera pas de discuter» avec le gouvernement qui a envoyé ses CRS sur les étudiants. C’est inadmissible !

Arracher l’abrogation du C.P.E exige : aucune concertation avec le gouvernement !

 

Pour arracher l’abrogation du C.P.E, qui voue la jeunesse à la précarité et la soumission, balayer avec lui la loi sur « l’égalité des chances » qui permet la déscolarisation dès 14 ans et le travail de nuit dès 15 ans, il faut affronter et vaincre le gouvernement Chirac-Villepin-Sarkozy.

 

Mais que veulent les dirigeants des organisations syndicales ouvrières, enseignantes, et étudiantes, le PS, le PCF ?  L’UNEF a appelé les étudiants à « voter la grève » jusqu’au retrait du C.P.E.  Mais dans le même temps la coordination étudiante et l’UNEF qui y participe démultiplient les journées d’actions dans tous les sens: 14, 16 mars et bientôt 21 mars. Et de leur côté, les directions des confédérations syndicales ont convoqué des manifestations pour le samedi 18 mars.

N’est-ce pas là prendre le risque d’isoler la jeunesse, d’affaiblir le mouvement étudiant ?

 

Les manifestations du 18 mars viennent elles-mêmes après celles du 7 février, du 7 mars. Mais le temps presse, et joue en faveur du gouvernement !

S’agit-il de le faire capituler ? Alors pourquoi le collectif « Stop CPE » qui rassemble notamment les organisations de jeunesse du PS, du PCF, de la LCR, l’UNEF, s’adresse-t-il à Chirac au nom de « l’unité nationale » pour lui demander de ne pas promulguer la loi –  comme s’il allait désavouer son aide de camp Villepin ? Le gouvernement est l’ennemi des travailleurs et les jeunes !


 

Pour battre le gouvernement, il faut rassembler les étudiants, les lycéens, les travailleurs, tous ensemble, au même endroit, au même moment, contre le gouvernement, dans la:

Manifestation centrale et nationale à Paris pour l’abrogation du C.P.E

Pour cela, la responsabilité des directions syndicales de l’UNEF, de la CGT, de FO, FSU, est immense

 

Le 11 mars, la coordination étudiante, composée de délégués élus et mandatés, s’est réunie, avec l’UNEF. Elle a adopté en même temps que la suite de journées citée plus haut la position suivante, à l’unanimité : « nous sollicitons les syndicats pour que le 23 mars soit une journée de grève interprofessionnelle et de manifestation centrale à Paris. »

 

La coordination étudiante et avec elle l’UNEF se sont prononcées pour une manifestation centrale et unitaire à Paris le 23 mars. La coordination s’est adressée aux directions syndicales pour qu’elles appellent à la grève et la manifestation centrale à Paris le 23 mars.

 

Le temps presse ! L’UNEF, la coordination, doivent appeler sans plus tarder. Et dès maintenant :

Les directions UNEF, CGT, FO, FSU, PS et PCF doivent répondre positivement à l’appel de la coordination, appeler à la grève et organiser la montée en masse le 23 mars à Paris, au siège du pouvoir, pour l’abrogation du C.P.E.

 

DERNIERE MINUTE : L’ASSEMBLEE GENERALE DE CLERMONT- FERRAND II DU 13 MARS, UNANIME, A PRIS UNE POSITION SIMILAIRE, POUR « UN APPEL CLAIR ET PUBLIC A LA GREVE ET A LA MANIFESTATION NATIONALE ET CENTRALE DU 23 » PAR L’UNEF, CGT, FO, FSU, ...

 

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