Communiqué du Cercle pour la construction du parti ouvrier
révolutionnaire, de l’Internationale ouvrière révolutionnaire
Les directions confédérales CGT et FO, le PS, le PCF,
doivent prendre position et agir pour imposer :
Chirac-Villepin-Sarkozy, Bas les
pattes devant la SNCM !
Depuis plus d’une semaine, les
travailleurs de la compagnie SNCM sont en grève, contre le plan du gouvernement
UMP-UDF. Ce dernier veut offrir la compagnie à un groupe financier français
dirigé par un ami de Villepin.
Le gouvernement a envoyé l’armée
(commandos, GIGN) contre les marins grévistes, les poursuit devant les
tribunaux.
Comme tous les travailleurs de ce
pays, ceux de la SNCM luttent pour défendre leur statut, contre les
privatisations, contre les plans de licenciements. Comme tous les travailleurs de ce pays, ceux
de la SNCM sont confrontés au gouvernement Chirac-Villepin-Sarkozy
qui s’acharne à liquider tous les acquis au compte du patronat.
Ils ne doivent pas rester
isolés ! Pour cela, la responsabilité des dirigeants confédéraux des
organisations syndicales ouvrières (CGT, FO), des syndicats enseignants, du PS,
et du PCF, est immense. Les
revendications sont claires :
- pas touche au statut des
personnels et de l’entreprise
- non à la privatisation, qu’elle
soit totale ou partielle
- pas un seul licenciement,
pas une suppression d’emploi
- abandon de toutes les
poursuites engagées contre les marins, à bas la répression !
Les dirigeants des confédérations
doivent combattre, dans l’unité avec l’ensemble des organisations du mouvement
ouvrier, pour ces revendications, dénoncer la répression organisée par les Chirac-Villepin, rompre toute discussion avec le
gouvernement et le sommer : « bas les pattes devant la SNCM ! ».
Les dirigeants syndicaux de la SNCM doivent défendre ces revendications, au
lieu de déclarer par avance comme ceux de la CGT qu’il y aurait un « plan
social acceptable » et d’envisager une « privatisation
partielle » de l’entreprise. L’appel par les dirigeants syndicaux des UD
et UL des Bouches-du-Rhône et de Marseille à la grève illimitée, et non de 24
heures, en particulier les travailleurs du port autonome et les dockers serait
un point d’appui important pour défaire le gouvernement.
S’ils agissent ainsi, ensemble,
alors le gouvernement ne pourra que capituler et cette victoire sera celle de
toute la classe ouvrière. Au contraire, ne pas s’engager dans la voie du combat
uni et résolu contre le gouvernement dans ces circonstances serait prendre une
responsabilité immense à l’heure où le sort de la SNCM aura des répercussions
sur l’ensemble des travailleurs de ce pays.
Le mercredi 28 septembre, à 15 heures.