Les militants interviennent et informent C.P.S.
Nous publions ici la plupart
des motions que nous avons reçues depuis notre dernier numéro dans l'ordre
chronologique.
3
Avril: Motion adoptée par l'Assemblée générale des
enseignants de Montpellier
"Face aux attaques quasi
quotidiennes contre l'enseignement public et ses personnels (retraites,
décentralisation, aides-éducateurs, surveillants...), l'AG des personnels de
l'enseignement réunie à Montpellier le 3 avril s'adresse aux dirigeants des
confédérations, des fédérations de fonctionnaires, des syndicats de l'Education
Nationale :
- Exigez l'abandon de
la contre-réforme des retraites, de la décentralisation, de la casse des
statuts, des licenciements.
- Cessez sans délai
les discussions sur les retraites avec le gouvernement, qui ne débouchent sur
aucune prise en compte des revendications que vous défendez au nom des
personnels.
- Appelez contre les
projets gouvernementaux à la grève générale de l'Education Nationale et de la
fonction publique." (adopté
par environ 360 pour, 1 contre, 3 abstentions, 4 refus de vote).
11
avril: Assemblée générale des enseignants grévistes du
premier degré de Montpellier
Le jeudi 3
avril, l’assemblée générale des instituteurs grévistes réunis à Montpellier a
adopté l’adresse suivante aux organisations syndicales : (lire ci-dessus-
Ndlr)
Depuis les mouvements de grève dans de nombreux départements
ont prouvé la volonté des personnels d’engager le combat contres les attaques
du gouvernement.
Dans le département de l’Hérault, nous avons fait grève
pendant une semaine et nous n’acceptons pas les réponses que vous avez
apportées à notre adresse.
Il ne s’agit pas de “se féliciter”, de “soutenir”,
d’appeler à “étendre”, “élargir”, “construire”, d’évoquer
des “temps forts”, des grèves de 24 heures.
Votre responsabilité, c’est de réaliser, contre les attaques
du gouvernement, le front uni dont l’absence réjouit Raffarin.
Alors qu’attendez-vous pour déclarer qu’il n’y a pas à
discuter ou négocier les attaques du gouvernement mais à les combattre ?
Alors qu’attendez-vous pour appeler dès la rentrée du 5 mai
à la grève générale de L’Éducation nationale ?
N’oubliez pas que les moyens matériels qui vous sont confiés
par les syndiqués et par le vote des personnels aux élections professionnelles
sont destinés à assurer la défense des intérêts matériels et moraux des
personnels que vous représentez. Nous saurons vous le rappeler de toutes les
manières.
14 avril, Assemblée générale des
enseignants du second degré, Béziers
Appel des personnels grévistes du collège
Jean-Perrin (Béziers -34) syndiqués et non syndiqués
Repris
par la coordination 2d degré du biterrois
Réunis en Assemblée générale lundi 14 avril, nous avons décidé de
suspendre notre mouvement de grève reconductible engagé depuis le 3 avril.
Notre détermination est toutefois entière : nous restons fermement
mobilisés et vigilants pour la préparation des importantes échéances à venir.
Nous avons pris connaissance des déclarations
communes, émanant de 5 fédérations syndicales depuis le 7 avril.
Indéniablement, ces communiqués constituent une reconnaissance encourageante du
mouvement engagé depuis près d’un mois dans la plupart des académies.
Pour
autant, qu’il s’agisse des mots d’ordre ou de l’échéance d’une journée de grève
le 6 mai, nous constatons que l’engagement officiel des 5 fédérations reste
très en dessous des attentes exprimées par une très large majorité de
collègues, partout où des AG ont pu se tenir et de la détermination déjà
exprimée par la grève reconductible.
En conséquence, soucieux que soit délivré un message clair à l’ensemble
de la profession, à l’opinion – et plus particulièrement aux parents
d’élèves –, à nos organisations et surtout en direction du gouvernement,
nous en appelons à une nouvelle phase du mouvement.
1.En proclamant son intention de continuer sa politique de
destruction de la fonction publique d’État et du régime de retraites
(déclarations des ministres Raffarin et Fillon en date du 11 avril), le
gouvernement met à l’ordre du jour l’organisation de la grève générale de
l’Education Nationale et son extension à l’ensemble du secteur public. Face
à l’extrême gravité de la situation, nous proposons que, dans toutes les
académies, dès la rentrée des vacances, en AG souveraines
d’établissement ou de secteur, nous nous réunissions pour reprendre de la sorte
la lutte engagée contre la destruction des acquis fondamentaux que sont l’école
pour tous, le cadre statutaire de la fonction publique d’état et le système de
retraites par répartition.
2. Depuis plusieurs semaines, la détermination du
mouvement et son ampleur n’ont fait que croître. À la veille des décisions les
plus inadmissibles et les plus dangereuses du gouvernement, nous nous adressons
avec la plus extrême gravité à l’ensemble de nos organisations syndicales. Nous
attendons d’elles qu’elles décident au plus vite et dans l’unité la plus large
d’une préparation et d’un appel commun de tous les personnels à la grève
générale de l’Éducation Nationale (pourquoi pas dès le 06
mai ?) jusqu’à satisfaction des revendications qui assurent notre
unité :
Ø
Abrogation
de la loi sur les assistants d'éducation, maintien du statut et des postes de
MI/SE, pas un seul Aide Éducateur au chômage ;
Ø
Non
au transfert aux collectivités locales des personnels et de leurs missions
(TOS, CO-Psy., médecins scolaires, assistantes sociales…) ;
Ø
Maintien
de tous les personnels de l’Éducation Nationale concernés dans la fonction
publique d’état.
Ø
37,5
annuités pour tous, public et privé, avec 75% du meilleur salaire brut et droit
au départ à 60 ans ;
Ø Maintien sans équivoque du Code des
pensions.
28 avril, instituteurs d'Epinay sous
Sénart (91), motion adoptée sur une école et reprise partout sur la ville.
Les enseignants de l’école
Croix Rochopt d’Epinay
sous Sénart, se prononcent contre :
-
Le
projet de décentralisation aboutissant au démantèlement de l’Education
Nationale.
-
Le projet Fillon de réforme des
retraites.
Et s’adressent aux organisations syndicales
enseignantes et de fonctionnaires pour qu’elles appellent à la grève
générale jusqu’à satisfaction des revendications . Retrait sans condition
de ces projets.
30 avril, Assemblée générale des
enseignants de l'Essonne , Evry (150 présents)
L’ASSEMBLEE GENERALE S’ADRESSE A TOUTES
LES FEDERATIONS DE L’EDUCATION NATIONALE
Vous vous réunissez le 06
au soir de la grève nationale : Appelez tous ensemble à la grève générale
jusqu’au retrait du projet FILLON –RAFFARIN sur les retraites et des projets de
décentralisation
Adopté à la quasi-unanimité (2 contre, 5 abstentions)
6 mai:
assemblée générale des instituteurs grévistes de Pantin et du Pré saint gervais
(90 présents)
A toutes les fédérations de
l'éducation nationale. vous vous réunissez ensemble ce
6 mai au soir: Appelez ensemble à la grève générale jusqu'au retrait du projet
Fillon sur les retraites, jusqu'au retrait des projets de décentralisation
6 mai:
déclaration de la CE du syndicat des CGT-Force Ouvrière des métaux de
Saint-Etienne
La
CE du syndicat CGT-Force Ouvrière des Métaux a pris connaissance des éléments
de la « réforme de retraites » proposée par le gouvernement. Dans ses
grandes lignes, ce projet prévoit, pour les salariés du privé :
1) La baisse du montant de la retraite pour
les salariés ayant cotisé moins de 40 ans.
2) Ajustement à la baisse du montant
minimum des pensions en prenant comme base de calcul 40 années de versements
obligatoires au lieu de 37,5 années.
3) Maintien de l’évolution des retraites
sur les prix.
4) La création de fonds de pension sous
couvert d’une « faculté d’accéder à des outils d’épargne retraite ».
5) L’augmentation de la durée de cotisation
à partir de 2008.
6) La création d’une commission
« indépendante chargée du pilotage des retraites ».
Pour
nous, il est clair que ce projet renforce et aggrave le décret de Balladur de
1993. De plus, il est évident pour chacun qu’il ne sera possible d’abroger les
décrets Balladur que si le projet Fillon sur les retraites est retiré.
Pour
tous les métallos, il est évident que pour obtenir un succès sur ces mots
d’ordre, il est nécessaire de rompre
avec le gouvernement et d’exiger le retrait du projet de loi Fillon. C’est
pourquoi nous nous adressons à toutes les fédérations syndicales de la
Métallurgie, à toutes les Confédérations afin qu’elles se prononcent pour le
retrait du projet Fillon.
La « réforme des retraites » s’inscrit dans une politique
plus globale qui vise à faire payer très chèrement aux travailleurs et à leurs
familles les performances des entreprises françaises. Dans cette même
offensive, il y a ( et il y aura) la réforme du droit du licenciement, la
baisse des prestations chômage, la décentralisation, la baisse de remboursement
de 365 médicaments, la réforme en projet de la Sécu, etc…
Pour
sa part, la CE des Métaux considère que pour briser l’offensive générale que
mène le gouvernement contre les travailleurs, il est nécessaire que les centrales syndicales CGT et CGT-FO organisent
dans l’unité la grève générale.
Dans cette perspective, il
est nécessaire de refuser de participer aux « concertations » bidon
et autres que proposent le gouvernement.
Pour
le régime général des retraites, la seule source de déséquilibre c’est le
manque à gagner que constitue le chômage de masse et les licenciements, c’est
le manque à gagner que constitue les exonérations de
charges patronales.
La
CE du syndicat CGT-Force Ouvrière des Métaux de Saint Etienne décide de
s’adresser à la CGT afin d’organiser une Conférence des Travailleurs de la
Métallurgie de la Loire pour l’interdiction des licenciements.
6 mai:
assemblée générale des personnels du lycée Virlogeux de Riom (63)
L’assemblée
générale du lycée Virlogeux de Riom, (63) s’adresse aux directions syndicales
et rappelle sa position :
-maintien
du code des pensions -retrait du plan Fillon-Raffarin (sur les retraites) -Non
à la décentralisation
Elle
leur demande d’appeler sur ces bases à la grève générale.
(Pour 49, contre 1, 2 abstentions).
9 mai:
Assemblée générale des lycées et collèges du parc impérial à Nice (06)
Les personnels grévistes du
lycée et collège du parc impérial interpellent les fédérations de l'éducation
nationale pour un mot d'ordre national : appelez à la grève générale jusqu'au retrait du plan Fillon; jusqu'au
retrait des plans de décentralisation"
(35 pour, 2 abstentions, 0 contre).
9 mai:
Assemblée générale des enseignants grévistes de l'Essonne (91)
L’Assemblée générale
s’adresse à toutes les Fédérations nationales enseignantes et de
fonctionnaires : Appelez dès maintenant tous ensemble à la grève générale
jusqu'au retrait du projet Fillon sur les retraites et des projets de
décentralisation (plus de trois
cent pour, deux abstentions)
Une précision: Informations ouvrières n°589 du14 mai,
journal du "Parti des Travailleurs", rend compte de l'intervention
d'un délégué du lycée de Brunoy à la suite de laquelle la motion ci dessus a
été adoptée, et en extrait même deux passages qu'elle met en gros caractères.
Problème: "I.O."
déforme substantiellement cette intervention.
I.O. rapporte correctement
que notre camarade a dit " les syndicats sont à nous, ils doivent
respecter la volonté exprimée dans les Assemblées générales", de même
qu'il a dénoncé l'absence du mot d'ordre de "retrait du projet de loi
Fillon" dans la plate-forme intersyndicale. Il a aussi dit – ce qui
est dans ce journal: "le gouvernement nous
déclare la guerre", mais, précisant qu'il s'agissait du gouvernement
UMP Chirac-Raffarin, ce qu'omet I.O. Il a surtout poursuivi:
"ceux qui parlent aux nom des enseignants, les fédérations syndicales,
doivent lui déclarer la guerre". Ce qu'I.O. ne reproduit pas, pour
prêter ensuite à notre camarade les propos suivants:
"les syndicats doivent être le moteur et appeler à la grève totale le
13 et au delà." L'intervention réelle se prononçait pour un appel à la
"grève générale", pas totale, comme l'atteste la motion
adoptée (cf. l'éditorial de ce bulletin pour la différence entre ces mots
d'ordres expliquée par le P.T. lui-même). Enfin, I.O. affirme que
l'intervention se finissait par "Je propose qu'on aille voir les
syndicats pour leur dire "unité""… quand elle se finissait
par "pour leur porter directement et imposer notre exigence:
l'appel uni à la grève générale". Par contre, les "vifs
applaudissements" que relate I.O. sont tout à fait réels. Il fallait
que ce soit précisé.
13 mai, RATP:
Motion adoptée par l’assemblée générale de rueil
(rer ligne a)
Nous
exigeons le maintien intégral de notre régime de retraite, de sa spécificité,
de ses particularités : 37,5 annuités, calcul sur les 6 derniers mois, 1/5ème,
etc… Cela implique : le retrait
du plan Fillon
C’est
pourquoi, nous demandons aux bureaux syndicaux de s’adresser aux confédérations
et fédérations afin qu’elles appellent à la grève générale jusqu’au retrait du
plan Fillon
(Unanimité moins une abstention, un refus de vote)
14 mai:
Assemblée générale des enseignants en grève de l'Essonne (Etiolles)
"L'AG s'adresse aux
dirigeants des confédérations, des fédérations de la fonction publique et de l'enseignement:
Si ce soir le gouvernement
n'a pas retiré le projet de loi Fillon, appelez à la grève générale pour son
retrait."
(plus de quatre cent pour, un contre, trois
abstentions)
15 mai, RATP:
Motion adoptée par l’assemblée générale de nation
ligne 2
Nous exigeons le maintien intégral de notre régime de
retraite, de ses spécificités, de ses particularités : 37,5 annuités,
calcul sur les 6 derniers mois, 1/5ème… Cela implique : le
retrait du projet de loi Fillon
C’est pourquoi nous demandons aux bureaux syndicaux
des organisations syndicales de la ratp
de s’adresser aux confédérations syndicales pour qu’elles appellent dans
l’unité à la grève générale jusqu’au retrait du plan Fillon.
En tout état de cause, nous demandons aux bureaux
syndicaux de la ratp qu’ils
dénoncent et refusent toutes négociations, concertations… annoncées par la note
flash n°08-03 du 05/05/03.
27 pour, 3 contre, 18 abstentions
15 mai:
collège Claude Bernard du Havre (76)
Les enseignants et personnels
du collège Claude Bernard réunis le 15/05/2003, compte tenue de l'offensive du
gouvernement contre la fonction publique et le monde du travail, s'adressent
aux directions nationales des syndicats et confédérations syndicales pour
qu'elles appellent à la grève générale jusqu'au retrait du plan Fillon.
Qu'elles se prononcent clairement pour le maintien du code des pensions, des
37,5 annuités et de tous les régimes spéciaux.
Qu'elles rompent toute discussion avec le gouvernement, assez du "dialogue
social", le maintien de nos retraites n'est ni négociable ni
amendable."
16 mai:
Assemblée générale des enseignants du Puy de Dôme, Clermont-Ferrand
L’AG propose qu’une
délégation de l’assemblée générale rencontre des représentants des fédérations
de fonctionnaires au plan national pour renouveler la demande d’un appel
national à la grève générale pour le retrait du projet de loi FILLON sur les
retraites et des projets de lois organiques sur la décentralisation avec les
confédérations et les fédérations syndicales.
(motion
décidée le 15 mai par le comité de grève et adoptée le 16 par l'Assemblée
générale)
18 mai, EDF-GDF, centre de la Roche
sur Yon (85)
Le personnel du centre
EDF-GDF de la Roche sur Yon réunie en Assemblée générale s'adresse aux
fédérations et confédérations CGT et FO en leur demandant d'appeler à la grève
générale immédiate, jusqu'au retrait du projet Fillon, et leur demande une
réponse avant le 20 mai.
19 mai:
collège Jeanne Cluzel (Montmarault, 03)
L’assemblée générale des
enseignants grévistes du collège Jeanne Cluzel , à
l’unanimité (16 voix sur 16), adopte un appel adressé aux directions des
organisations syndicales, leur demandant d’appeler dès maintenant à la grève
générale interprofessionnelle jusqu’au retrait de la loi de
décentralisation de Raffarin et Ferry et
des projets Fillon-Raffarin sur les retraites.
20 mai, Assemblée des enseignants du
Val d'Yerres (91)
"Il y a un préalable à
toute négociation: le retrait des projets de
décentralisation, le retrait du projet Fillon sur les retraites.
Nous refusons que les
directions syndicales négocient (en notre nom!) tant
que ces préalables n'ont pas été satisfaits.
Nous décidons d'élire et de
mandater des délégués pour constituer un comité départemental de grève – avec
les syndicats."
L'Assemblée générale a aussi
décidé de constituer une délégation pour aller rappeler aux dirigeants de la
FSU l'exigence répétée par chaque assemblées générale départementale:qu'ils
appellent à la grève générale.
La délégation du Val d'yerres interpellera le
soir même Gérard Aschieri et obtiendra pour réponse " ce ne sont pas
les assemblées générales qui décident, mon mandat me vient de mes instances
syndicales";
( 100
présents. Motion adoptée à l'unanimité)
20 mai:
compte-rendu de délégation des enseignants du Puy de Dôme
Après avoir relaté les entrevues avec G.Aschieri (FSU)
et B.Lhubert (fédérations des fonctionnaires CGT) la délégation du comité de
grève fait le constat suivant (largement diffusé leur retour dans l'académie):
-
Les
représentants nationaux de la FSU comme ceux de l’UGFF-CGT l’ont admis :
la position que nous avons défendue n’est pas propre au Puy-de-Dôme, dans de
nombreux départements la même position s’est exprimée massivement.
-
« c’est
maintenant que cela se joue » a déclaré le responsable UGFF-CGT. Dans
ces conditions comment comprendre que l’on parle à la SNCF, d’abord de grève
reconductible à partir du 26 mai, puis maintenant à partir du 3 juin. Qui ne
voit pas que le gouvernement table sur le fait que les différentes corporations
s’engagent en ordre dispersé. Les uns commençant quand les autres sont épuisés
ce qui aboutirait au fait que nous soyons finalement tous défaits ? Qui ne
voit que la première décision pour éviter une telle situation et l’appel
d’abord dans la fonction publique à la grève générale ?
-
Tout le monde le sait : le gouvernement ne cèdera
que s’il est menacé dans son existence. Peut-on dire : « Nous ne
sommes pas pour la grève générale insurrectionnelle » (responsable
FSU), « Si on appelle à la grève générale, on ne sait pas où on va »
(responsable UGFF-CGT) ? Nous voulons gagner obtenir le retrait des
projets de lois sur les retraites et la décentralisation. C’est cela qui nous
intéresse. Nous ne pouvons renoncer à nos revendications au nom du fait que si
les projets de réforme sautaient le gouvernement RAFFARIN serait en péril.
Les représentants de la FSU, de l’UGFF-CGT ont déclaré
que notre démarche était « exceptionnelle ». Ce qui est exceptionnel
c’est la détermination des grévistes à gagner. Ce que nous souhaitions c’est
que notre démarche ne reste pas exceptionnelle qu’elle soit multipliée que
d’autres délégations soient organisées dans d’autres départements et d’autres
corporations.
Nous
n’avons pas des semaines pour obtenir l’appel des responsables nationaux à la
grève générale jusqu’à satisfaction. Il y a urgence !
26 mai, Fax urgent de l'Assemblée
des enseignants du lycée Virlogeux de Riom
- L'Ag des enseignants du
lycée Virlogeux (Riom 63), réunie le 26 mai au matin s'adresse au CDFN de la
FSU qui se réunit à Paris le même jour.
-Appelez immédiatement à la
grève générale de l'enseignement : pour le retrait du projet de loi Fillon sur
les retraites, pour le retrait des projets de loi sur la décentralisation.
-Le retrait des projets est
le préalable à toute négociation.
-Fillon annonce le passage de
son projet de loi à l'AN. Préparez une
manifestation nationale devant l'Assemblée nationale pour empêcher le vote du
projet de loi.
-Adoptez une position claire
sur la question des examens.
(33 pour, 2 abstentions )
28 mai, Assemblée générale des
personnels du lycée de Montdory, Thiers (63)
L’Ag des personnels du lycée Montdory (Thiers,
63) réunie le 28 mai s’adresse aux directions des fédérations de fonctionnaires
(FSU, CGT, FO) :
Appelez immédiatement à la grève générale de la
fonction publique, à commencer par l’éducation nationale.
Appelez avec les confédérations à la grève générale de
l’ensemble des travailleurs.
Pour le retrait total du projet de loi Raffarin-Fillon
sur les retraites, pour le retrait total des projets de loi sur la
décentralisation qui ne sont ni amendables, ni négociables.
Fillon annonce le passage du projet de loi sur les
retraites devant l’assemblée nationale pour le 10 juin. Dirigeants, préparez
une manifestation massive devant l’assemblée nationale ce jour là pour empêcher
le vote du projet de loi.
Prenez clairement position concernant la tenue des
examens.
Motion adoptée à l’unanimité
2 juin:
résolution adoptée par la Commission exécutive
du syndicat CGT-Force Ouvrière de la
Métallurgie de Saint-Etienne, Loire
-
déclare que les projets sur les retraites et sur la décentralisation ne sont ni
négociables, ni amendables, ils doivent être purement et simplement retirés
-
constate que les travailleurs dans les assemblées générales, dans leur
syndicat, dans la rue ont très largement repris le mot d’ordre « grève
générale jusqu’au retrait total »
Alors
dirigeants des fédérations et des confédérations (CGT, FO, FSU, UNSA), appelez
dès à présent à la grève générale interprofessionnelle jusqu’au retrait total.
Alors
pour empêcher la majorité de l’Assemblée nationale de pouvoir remettre en cause
nos retraites, organisez
une immense manifestation devant l’Assemblée nationale.
Assemblée générale des enseignants
grévistes de l'Essonne, 11 juin 2003
"Aux
dirigeants CGT, FO, FSU, UNSA
Vous tenez ensemble
un meeting demain soir à Marseille.
- Hier
encore nous avons été des centaines de milliers à exiger le retrait du plan
Fillon,
notre
refus des manoeuvres visant à faire passer la décentralisation.
- A Paris,
nous avons cherché à atteindre l'Assemblée nationale.
- Hier, la
confédération Force Ouvrière a enfin pris position pour la grève générale
interprofessionnelle.
- Hier,
l'Assemblée nationale a commencé de discuter du projet de loi Fillon,
discussion qui s'achèverait le 19 juin.
Demain soir
votre responsabilité est totale.
- Il vous
revient de lancer l'appel à la grève générale que nous réclamons depuis des
semaines,
tant qu'il n'est pas
trop tard
- il vous
revient d'appeler et d'organiser (en lien avec les fédérations des transports)
la montée en masse à
Paris, à l'Assemblée nationale,
une
manifestation monstre à même d'interdire à la majorité UMP
de voter
le projet de loi FIllon cassant les retraites et ouvrant la voie à tant
d'autres attaques."
unanimité moins une abstention