Les militants interviennent et informent C.P.S.

 

Nous publions ici la plupart des motions que nous avons reçues depuis notre dernier numéro dans l'ordre chronologique.

 

3 Avril: Motion adoptée par l'Assemblée générale des enseignants de Montpellier

 

"Face aux attaques quasi quotidiennes contre l'enseignement public et ses personnels (retraites, décentralisation, aides-éducateurs, surveillants...), l'AG des personnels de l'enseignement réunie à Montpellier le 3 avril s'adresse aux dirigeants des confédérations, des fédérations de fonctionnaires, des syndicats de l'Education Nationale :

- Exigez l'abandon de la contre-réforme des retraites, de la décentralisation, de la casse des statuts, des licenciements.

- Cessez sans délai les discussions sur les retraites avec le gouvernement, qui ne débouchent sur aucune prise en compte des revendications que vous défendez au nom des personnels.

- Appelez contre les projets gouvernementaux à la grève générale de l'Education Nationale et de la fonction publique."                                                      (adopté par environ 360 pour, 1 contre, 3 abstentions, 4 refus de vote).

 

11 avril: Assemblée générale des enseignants grévistes du premier degré de Montpellier

 

Les enseignants grévistes du 1° degré réunis en assemblée générale à Montpellier le 11 avril 2003

s’adressent à nouveau aux dirigeants des syndicats enseignants

 

Le jeudi 3 avril, l’assemblée générale des instituteurs grévistes réunis à Montpellier a adopté l’adresse suivante aux organisations syndicales : (lire ci-dessus- Ndlr)

Depuis les mouvements de grève dans de nombreux départements ont prouvé la volonté des personnels d’engager le combat contres les attaques du gouvernement.

Dans le département de l’Hérault, nous avons fait grève pendant une semaine et nous n’acceptons pas les réponses que vous avez apportées à notre adresse.

Il ne s’agit pas de “se féliciter”, de “soutenir”, d’appeler à “étendre”, “élargir”, “construire”, d’évoquer des “temps forts”, des grèves de 24 heures.

Votre responsabilité, c’est de réaliser, contre les attaques du gouvernement, le front uni dont l’absence réjouit Raffarin.

Alors qu’attendez-vous pour déclarer qu’il n’y a pas à discuter ou négocier les attaques du gouvernement mais à les combattre ?

Alors qu’attendez-vous pour appeler dès la rentrée du 5 mai à la grève générale de L’Éducation nationale ?

N’oubliez pas que les moyens matériels qui vous sont confiés par les syndiqués et par le vote des personnels aux élections professionnelles sont destinés à assurer la défense des intérêts matériels et moraux des personnels que vous représentez. Nous saurons vous le rappeler de toutes les manières.

 

14 avril, Assemblée générale des enseignants du second degré, Béziers

 

Appel des personnels grévistes du collège Jean-Perrin (Béziers -34) syndiqués et non syndiqués

Repris par la coordination 2d degré du biterrois

Réunis en Assemblée générale lundi 14 avril, nous avons décidé de suspendre notre mouvement de grève reconductible engagé depuis le 3 avril. Notre détermination est toutefois entière : nous restons fermement mobilisés et vigilants pour la préparation des importantes échéances à venir.

Nous avons pris connaissance des déclarations communes, émanant de 5 fédérations syndicales depuis le 7 avril. Indéniablement, ces communiqués constituent une reconnaissance encourageante du mouvement engagé depuis près d’un mois dans la plupart des académies.

Pour autant, qu’il s’agisse des mots d’ordre ou de l’échéance d’une journée de grève le 6 mai, nous constatons que l’engagement officiel des 5 fédérations reste très en dessous des attentes exprimées par une très large majorité de collègues, partout où des AG ont pu se tenir et de la détermination déjà exprimée par la grève reconductible.

En conséquence, soucieux que soit délivré un message clair à l’ensemble de la profession, à l’opinion – et plus particulièrement aux parents d’élèves –, à nos organisations et surtout en direction du gouvernement, nous en appelons à une nouvelle phase du mouvement.

1.En proclamant son intention de continuer sa politique de destruction de la fonction publique d’État et du régime de retraites (déclarations des ministres Raffarin et Fillon en date du 11 avril), le gouvernement met à l’ordre du jour l’organisation de la grève générale de l’Education Nationale et son extension à l’ensemble du secteur public. Face à l’extrême gravité de la situation, nous proposons que, dans toutes les académies, dès la rentrée des vacances, en AG souveraines d’établissement ou de secteur, nous nous réunissions pour reprendre de la sorte la lutte engagée contre la destruction des acquis fondamentaux que sont l’école pour tous, le cadre statutaire de la fonction publique d’état et le système de retraites par répartition.

2. Depuis plusieurs semaines, la détermination du mouvement et son ampleur n’ont fait que croître. À la veille des décisions les plus inadmissibles et les plus dangereuses du gouvernement, nous nous adressons avec la plus extrême gravité à l’ensemble de nos organisations syndicales. Nous attendons d’elles qu’elles décident au plus vite et dans l’unité la plus large d’une préparation et d’un appel commun de tous les personnels à la grève générale de l’Éducation Nationale (pourquoi pas dès le 06 mai ?) jusqu’à satisfaction des revendications qui assurent notre unité :

Contre la décentralisation-régionalisation

Ø        Abrogation de la loi sur les assistants d'éducation, maintien du statut et des postes de MI/SE, pas un seul Aide Éducateur au chômage ;

Ø        Non au transfert aux collectivités locales des personnels et de leurs missions (TOS, CO-Psy., médecins scolaires, assistantes sociales…) ;

Ø        Maintien de tous les personnels de l’Éducation Nationale concernés dans la fonction publique d’état.

Pour la défense des retraites par répartition

Ø        37,5 annuités pour tous, public et privé, avec 75% du meilleur salaire brut et droit au départ à 60 ans ;

Ø      Maintien sans équivoque du Code des pensions.

 

28 avril, instituteurs d'Epinay sous Sénart (91), motion adoptée sur une école et reprise partout sur la ville.

 

Les enseignants de l’école Croix Rochopt  d’Epinay sous Sénart, se prononcent contre :

-         Le projet de décentralisation aboutissant au démantèlement de l’Education Nationale.

-         Le  projet Fillon de  réforme des retraites.

 Et s’adressent aux organisations syndicales enseignantes et de fonctionnaires  pour qu’elles appellent à la grève générale jusqu’à satisfaction des revendications . Retrait sans condition de ces projets.

 

30 avril, Assemblée générale des enseignants de l'Essonne , Evry (150 présents)

 

L’ASSEMBLEE GENERALE S’ADRESSE A TOUTES LES FEDERATIONS DE L’EDUCATION NATIONALE

Vous vous réunissez le 06 au soir de la grève nationale : Appelez tous ensemble à la grève générale jusqu’au retrait du projet FILLON –RAFFARIN sur les retraites et des projets de décentralisation

Adopté à la quasi-unanimité  (2 contre, 5 abstentions)

 

6 mai: assemblée générale des instituteurs grévistes de Pantin et du Pré saint gervais (90 présents)

 

A toutes les fédérations de l'éducation nationale. vous vous réunissez ensemble ce 6 mai au soir: Appelez ensemble à la grève générale jusqu'au retrait du projet Fillon sur les retraites, jusqu'au retrait des projets de décentralisation

 

6 mai: déclaration de la CE du syndicat des CGT-Force Ouvrière des métaux de Saint-Etienne

 

La CE du syndicat CGT-Force Ouvrière des Métaux a pris connaissance des éléments de la « réforme de retraites » proposée par le gouvernement. Dans ses grandes lignes, ce projet prévoit, pour les salariés du privé :

1)      La baisse du montant de la retraite pour les salariés ayant cotisé moins de 40 ans.

2)      Ajustement à la baisse du montant minimum des pensions en prenant comme base de calcul 40 années de versements obligatoires au lieu de 37,5 années.

3)      Maintien de l’évolution des retraites sur les prix.

4)      La création de fonds de pension sous couvert d’une « faculté d’accéder à des outils d’épargne retraite ».

5)      L’augmentation de la durée de cotisation à partir de 2008.

6)      La création d’une commission « indépendante chargée du pilotage des retraites ».

 

Pour nous, il est clair que ce projet renforce et aggrave le décret de Balladur de 1993. De plus, il est évident pour chacun qu’il ne sera possible d’abroger les décrets Balladur que si le projet Fillon sur les retraites est retiré.

 

PAS UN TRIMESTRE DE PLUS ! RETRAIT DU PROJET DE LOI FILLON ! ABROGATION DES DECRETS BALLADUR !

 

Pour tous les métallos, il est évident que pour obtenir un succès sur ces mots d’ordre, il est nécessaire de rompre avec le gouvernement et d’exiger le retrait du projet de loi Fillon. C’est pourquoi nous nous adressons à toutes les fédérations syndicales de la Métallurgie, à toutes les Confédérations afin qu’elles se prononcent pour le retrait du projet Fillon.

La « réforme des retraites » s’inscrit dans une politique plus globale qui vise à faire payer très chèrement aux travailleurs et à leurs familles les performances des entreprises françaises. Dans cette même offensive, il y a ( et il y aura) la réforme du droit du licenciement, la baisse des prestations chômage, la décentralisation, la baisse de remboursement de 365 médicaments, la réforme en projet de la Sécu, etc…

Pour sa part, la CE des Métaux considère que pour briser l’offensive générale que mène le gouvernement contre les travailleurs, il est nécessaire que les centrales syndicales CGT et CGT-FO organisent dans l’unité la grève générale.

Dans cette perspective, il est nécessaire de refuser de participer aux « concertations » bidon et autres que proposent le gouvernement.

Pour le régime général des retraites, la seule source de déséquilibre c’est le manque à gagner que constitue le chômage de masse et les licenciements, c’est le manque à gagner que constitue les exonérations de charges patronales.

La CE du syndicat CGT-Force Ouvrière des Métaux de Saint Etienne décide de s’adresser à la CGT afin d’organiser une Conférence des Travailleurs de la Métallurgie de la Loire pour l’interdiction des licenciements.

 

6 mai: assemblée générale des personnels du lycée Virlogeux de Riom (63)

 

L’assemblée générale du lycée Virlogeux de Riom, (63) s’adresse aux directions syndicales et rappelle sa position :

-maintien du code des pensions -retrait du plan Fillon-Raffarin (sur les retraites) -Non à la décentralisation

Elle leur demande d’appeler sur ces bases à la grève générale.

(Pour 49, contre 1, 2 abstentions).

 

9 mai: Assemblée générale des lycées et collèges du parc impérial à Nice (06)

 

Les personnels grévistes du lycée et collège du parc impérial interpellent les fédérations de l'éducation nationale pour un mot d'ordre national : appelez à la grève générale jusqu'au retrait du plan Fillon; jusqu'au retrait des plans de décentralisation"

(35 pour, 2 abstentions, 0 contre).

 

9 mai: Assemblée générale des enseignants grévistes de l'Essonne (91)

 

L’Assemblée générale s’adresse à toutes les Fédérations nationales enseignantes et de fonctionnaires : Appelez dès maintenant tous ensemble à la grève générale jusqu'au retrait du projet Fillon sur les retraites et des projets de décentralisation                                                                                               (plus de trois cent pour, deux abstentions)

 

Une précision: Informations ouvrières n°589 du14 mai, journal du "Parti des Travailleurs", rend compte de l'intervention d'un délégué du lycée de Brunoy à la suite de laquelle la motion ci dessus a été adoptée, et en extrait même deux passages qu'elle met en gros caractères. Problème: "I.O."  déforme substantiellement cette intervention.

I.O. rapporte correctement que notre camarade a dit " les syndicats sont à nous, ils doivent respecter la volonté exprimée dans les Assemblées générales", de même qu'il a dénoncé l'absence du mot d'ordre de "retrait du projet de loi Fillon" dans la plate-forme intersyndicale. Il a aussi dit – ce qui est dans ce journal: "le gouvernement nous déclare la guerre", mais, précisant qu'il s'agissait du gouvernement UMP Chirac-Raffarin, ce qu'omet I.O. Il a surtout poursuivi: "ceux qui parlent aux nom des enseignants, les fédérations syndicales, doivent lui déclarer la guerre". Ce qu'I.O. ne reproduit pas, pour prêter ensuite à notre camarade les propos suivants: "les syndicats doivent être le moteur et appeler à la grève totale le 13 et au delà." L'intervention réelle se prononçait pour un appel à la "grève générale", pas totale, comme l'atteste la motion adoptée (cf. l'éditorial de ce bulletin pour la différence entre ces mots d'ordres expliquée par le P.T. lui-même). Enfin, I.O. affirme que l'intervention se finissait par "Je propose qu'on aille voir les syndicats pour leur dire "unité""… quand elle se finissait par "pour leur porter directement et imposer notre exigence: l'appel uni à la grève générale". Par contre, les "vifs applaudissements" que relate I.O. sont tout à fait réels. Il fallait que ce soit précisé.

 

13 mai, RATP: Motion adoptée par l’assemblée générale de rueil (rer ligne a)

 

Nous exigeons le maintien intégral de notre régime de retraite, de sa spécificité, de ses particularités : 37,5 annuités, calcul sur les 6 derniers mois, 1/5ème, etc… Cela implique : le retrait du plan Fillon

C’est pourquoi, nous demandons aux bureaux syndicaux de s’adresser aux confédérations et fédérations afin qu’elles appellent à la grève générale jusqu’au retrait du plan Fillon

(Unanimité moins une abstention, un refus de vote)

 

14 mai: Assemblée générale des enseignants en grève de l'Essonne (Etiolles)

 

"L'AG s'adresse aux dirigeants des confédérations, des fédérations de la fonction publique et de l'enseignement:

Si ce soir le gouvernement n'a pas retiré le projet de loi Fillon, appelez à la grève générale pour son retrait."

 

(plus de quatre cent pour, un contre, trois abstentions)

 

15 mai, RATP: Motion adoptée par l’assemblée générale de nation ligne 2

 

Nous exigeons le maintien intégral de notre régime de retraite, de ses spécificités, de ses particularités : 37,5 annuités, calcul sur les 6 derniers mois, 1/5ème… Cela implique : le retrait du projet de loi Fillon

C’est pourquoi nous demandons aux bureaux syndicaux des organisations syndicales de la ratp de s’adresser aux confédérations syndicales pour qu’elles appellent dans l’unité à la grève générale jusqu’au retrait du plan Fillon.

En tout état de cause, nous demandons aux bureaux syndicaux de la ratp qu’ils dénoncent et refusent toutes négociations, concertations… annoncées par la note flash n°08-03 du 05/05/03.

27 pour, 3 contre, 18 abstentions

 

15 mai: collège Claude Bernard du Havre (76)

 

Les enseignants et personnels du collège Claude Bernard réunis le 15/05/2003, compte tenue de l'offensive du gouvernement contre la fonction publique et le monde du travail, s'adressent aux directions nationales des syndicats et confédérations syndicales pour qu'elles appellent à la grève générale jusqu'au retrait du plan Fillon.

Qu'elles se prononcent clairement pour le maintien du code des pensions, des 37,5 annuités et de tous les régimes spéciaux.

Qu'elles rompent toute discussion avec le gouvernement, assez du "dialogue social", le maintien de nos retraites n'est ni négociable ni amendable."

 

16 mai: Assemblée générale des enseignants du Puy de Dôme, Clermont-Ferrand

 

L’AG propose qu’une délégation de l’assemblée générale rencontre des représentants des fédérations de fonctionnaires au plan national pour renouveler la demande d’un appel national à la grève générale pour le retrait du projet de loi FILLON sur les retraites et des projets de lois organiques sur la décentralisation avec les confédérations et les fédérations syndicales.

(motion décidée le 15 mai par le comité de grève et adoptée le 16 par l'Assemblée générale)

 

18 mai, EDF-GDF, centre de la Roche sur Yon (85)

 

Le personnel du centre EDF-GDF de la Roche sur Yon réunie en Assemblée générale s'adresse aux fédérations et confédérations CGT et FO en leur demandant d'appeler à la grève générale immédiate, jusqu'au retrait du projet Fillon, et leur demande une réponse avant le 20 mai.

 

19 mai: collège Jeanne Cluzel (Montmarault, 03)

 

L’assemblée générale des enseignants grévistes du collège Jeanne Cluzel , à l’unanimité (16 voix sur 16), adopte un appel adressé aux directions des organisations syndicales, leur demandant d’appeler dès maintenant à la grève générale interprofessionnelle jusqu’au retrait de la loi de décentralisation  de Raffarin et Ferry et des projets Fillon-Raffarin sur les retraites.

 

20 mai, Assemblée des enseignants du Val d'Yerres (91)

 

"Il y a un préalable à toute négociation: le retrait des projets de décentralisation, le retrait du projet Fillon sur les retraites.

Nous refusons que les directions syndicales négocient (en notre nom!) tant que ces préalables n'ont pas été satisfaits.

Nous décidons d'élire et de mandater des délégués pour constituer un comité départemental de grève – avec les syndicats."

L'Assemblée générale a aussi décidé de constituer une délégation pour aller rappeler aux dirigeants de la FSU l'exigence répétée par chaque assemblées générale départementale:qu'ils appellent à la grève générale.

 La délégation du Val d'yerres interpellera le soir même Gérard Aschieri et obtiendra pour réponse " ce ne sont pas les assemblées générales qui décident, mon mandat me vient de mes instances syndicales";

( 100 présents. Motion adoptée à l'unanimité)

 

20 mai: compte-rendu de délégation des enseignants du Puy de Dôme

 

Après avoir relaté les entrevues avec G.Aschieri (FSU) et B.Lhubert (fédérations des fonctionnaires CGT) la délégation du comité de grève fait le constat suivant (largement diffusé  leur retour dans l'académie):

 

-         Les représentants nationaux de la FSU comme ceux de l’UGFF-CGT l’ont admis : la position que nous avons défendue n’est pas propre au Puy-de-Dôme, dans de nombreux départements la même position s’est exprimée massivement.

-         « c’est maintenant que cela se joue » a déclaré le responsable UGFF-CGT. Dans ces conditions comment comprendre que l’on parle à la SNCF, d’abord de grève reconductible à partir du 26 mai, puis maintenant à partir du 3 juin. Qui ne voit pas que le gouvernement table sur le fait que les différentes corporations s’engagent en ordre dispersé. Les uns commençant quand les autres sont épuisés ce qui aboutirait au fait que nous soyons finalement tous défaits ? Qui ne voit que la première décision pour éviter une telle situation et l’appel d’abord dans la fonction publique à la grève générale ?

-          

Tout le monde le sait : le gouvernement ne cèdera que s’il est menacé dans son existence. Peut-on dire : « Nous ne sommes pas pour la grève générale insurrectionnelle » (responsable FSU), « Si on appelle à la grève générale, on ne sait pas où on va » (responsable UGFF-CGT) ? Nous voulons gagner obtenir le retrait des projets de lois sur les retraites et la décentralisation. C’est cela qui nous intéresse. Nous ne pouvons renoncer à nos revendications au nom du fait que si les projets de réforme sautaient le gouvernement RAFFARIN serait en péril.

Les représentants de la FSU, de l’UGFF-CGT ont déclaré que notre démarche était « exceptionnelle ». Ce qui est exceptionnel c’est la détermination des grévistes à gagner. Ce que nous souhaitions c’est que notre démarche ne reste pas exceptionnelle qu’elle soit multipliée que d’autres délégations soient organisées dans d’autres départements et d’autres corporations.

Nous n’avons pas des semaines pour obtenir l’appel des responsables nationaux à la grève générale jusqu’à satisfaction. Il y a urgence !

 

26 mai, Fax urgent de l'Assemblée des enseignants du lycée Virlogeux de Riom

 

- L'Ag des enseignants du lycée Virlogeux (Riom 63), réunie le 26 mai au matin s'adresse au CDFN de la FSU qui se réunit à Paris le même jour.

-Appelez immédiatement à la grève générale de l'enseignement : pour le retrait du projet de loi Fillon sur les retraites, pour le retrait des projets de loi sur la décentralisation.

-Le retrait des projets est le préalable à toute négociation.

-Fillon annonce le passage de son projet de loi à l'AN.  Préparez une manifestation nationale devant l'Assemblée nationale pour empêcher le vote du projet de loi.

-Adoptez une position claire sur la question des examens.

 (33 pour, 2 abstentions )

 

28 mai, Assemblée générale des personnels du lycée de Montdory, Thiers (63)

 

L’Ag des personnels du lycée Montdory (Thiers, 63) réunie le 28 mai s’adresse aux directions des fédérations de fonctionnaires (FSU, CGT, FO) :

 Appelez immédiatement à la grève générale de la fonction publique, à commencer par l’éducation nationale.

Appelez avec les confédérations à la grève générale de l’ensemble des travailleurs.

 

Pour le retrait total du projet de loi Raffarin-Fillon sur les retraites, pour le retrait total des projets de loi sur la décentralisation qui ne sont ni amendables, ni négociables.

 

Fillon annonce le passage du projet de loi sur les retraites devant l’assemblée nationale pour le 10 juin. Dirigeants, préparez une manifestation massive devant l’assemblée nationale ce jour là pour empêcher le vote du projet de loi.

 

Prenez clairement position concernant la tenue des examens.

 

Motion adoptée à l’unanimité

 

2 juin: résolution adoptée par la Commission exécutive

du syndicat CGT-Force Ouvrière de la Métallurgie de Saint-Etienne, Loire

 

  1. Le projet de loi Fillon, même amendé, reste inacceptable. S’il est évident que ce projet touche principalement les salariés du secteur public , les salariés du secteur privé seront largement atteints par ses dispositions : passage programmé à 41 années, puis 42 années de cotisations, effets comptables désastreux pour les carrières incomplètes, système de malus pénalisant les salariés. Ces mesures viendront aggraver et renforcer celle des décrets Balladur de 1993 : 40 années de versements, 25 meilleures années de versement en 2008 ( 20 années en 2003), indexation sur la hausse des prix et non plus des salaires.
  2. Il est évident pour tous les travailleurs que le retrait du plan Fillon ne pourra se faire qu’en infligeant une défaite politique au gouvernement UMP Chirac-Raffarin qui défend et supporte ce projet de loi.
  3. Il est évident aussi que les mesures prises par notre Confédération, notre Fédération telles qu’elles sont, ne peuvent permettre d’obtenir le retrait du plan Fillon.
  4. Notre Commission Exécutive estime qu’il est urgent pour obtenir le retrait du plan Fillon que notre Fédération, notre Confédération appellent à la grève générale de tous les travailleurs jusqu’au retrait du projet de loi et s'adressent en urgence aux autres (CGT, FSU etc.) pour qu'elles fassent de même.
  5. Le gouvernement persistant dans sa volonté de présenter le projet de « réforme des retraites » à l’Assemblée Nationale, la Commission exécutive estime qu’il est nécessaire que la Fédération de la Métallurgie, que la Confédération Force Ouvrière, appellent et organisent, dans l’unité, la manifestation nationale à l’Assemblée Nationale au moment de la discussion du projet de loi.
  6. La Commission Exécutive des Métaux de Saint Etienne appelle tous ses adhérents et sympathisants à donner le plus de publicité à ce texte.

 

L’assemblée générale des enseignants grévistes du 1° degré réunis à Montpellier le 3 juin 2003

 

-          déclare que les projets sur les retraites et sur la décentralisation ne sont ni négociables, ni amendables, ils doivent être purement et simplement retirés

 

-          constate que les travailleurs dans les assemblées générales, dans leur syndicat, dans la rue ont très largement repris le mot d’ordre « grève générale jusqu’au retrait total »

 

Alors dirigeants des fédérations et des confédérations (CGT, FO, FSU, UNSA), appelez dès à présent à la grève générale interprofessionnelle jusqu’au retrait total.

 

Alors pour empêcher la majorité de l’Assemblée nationale de pouvoir remettre en cause nos retraites, organisez  une immense manifestation devant l’Assemblée nationale.

 

Assemblée générale des enseignants grévistes de l'Essonne, 11 juin 2003

 

"Aux dirigeants CGT, FO, FSU, UNSA

 

Vous tenez ensemble un meeting demain soir à Marseille.

- Hier encore nous avons été des centaines de milliers à exiger le retrait du plan Fillon,

notre refus des manoeuvres visant à faire passer la décentralisation.

- A Paris, nous avons cherché à atteindre l'Assemblée nationale.

- Hier, la confédération Force Ouvrière a enfin pris position pour la grève générale interprofessionnelle.

- Hier, l'Assemblée nationale a commencé de discuter du projet de loi Fillon, discussion qui s'achèverait le 19 juin.

 

Demain soir votre responsabilité est totale.

- Il vous revient de lancer l'appel à la grève générale que nous réclamons depuis des semaines,

  tant qu'il n'est pas trop tard

- il vous revient d'appeler et d'organiser (en lien avec les fédérations des transports)

 la montée en masse à Paris, à l'Assemblée nationale,

une manifestation monstre à même d'interdire à la majorité UMP

de voter le projet de loi FIllon cassant les retraites et ouvrant la voie à tant d'autres attaques."

 

unanimité moins une abstention

 

 

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