Les militants interviennent et informent C.P.S.

 

Février 2003 : Eléments du combat pour la défense du statut des MI-SE

 

1) Texte/Pétition diffusé le 6 février dans la manifestation parisienne et repris par la suite par 27 signataires au collège d'Auterive (31), des dizaines dans l'académie de Lille, notamment à Denain, Roubaix, et diffusé dans les collectifs de surveillants de Lille, Clermont, Orléans-Tours.

 

Comment obtenir le retrait du projet de loi "d'assistant d'éducation"

 

Le gouvernement va déposer un projet de loi créant les assistants d'éducation. Il maintient donc intégralement son objectif: détruire le corps des MI-SE. Il n'y a aucun recul.

 

Tous les personnels sont concernés: la liquidation du corps des surveillants est un premier pas vers la casse de l'ensemble des statuts pour tous.

 

Aujourd'hui comme hier: "les propositions du ministre sont inacceptables. Elles ne peuvent constituer une base de discussion" (déclaration unanime des organisations syndicales quittant la réunion de "négociation" le 27 novembre)

 

Alors, dirigeants syndicaux du SNES, de la FSU, des syndicats et fédérations CGT, FO, etc. , les personnels soussignés s'adressent à vous.  Dans ces circonstances votre responsabilité est fondamentale: les MI-SE ne doivent pas rester isolés.

Pour le retrait du projet de loi des assistants d'éducation

 

* ROMPEZ TOUTE discussion sur ce sujet avec le gouvernement. La destruction du corps des MI-SE n'est pas négociable!

 

* Appelez d'ores et déjà dans l'unité l'ensemble des catégories à une:

manifestation centrale et nationale en masse à l'assemblée lors de la discussion dU projet de loi, pour SON RETRAIT, pour la défense inconditionnelle de nos statuts.

 

 

2) Fax adressé aux directions syndicales contresigné par la majorité des présents (39 enseignants, surveillants, Cpe) au lycée Talma de Brunoy (91) le 25 février , repris majoritairement dans le collège Camus de la même ville.

 

 

Fax urgent aux directions syndicales, et d'abord celle du SNES

Nous, personnels d'éducation et de surveillance du lycée Talma unanimes, avons pris ce mardi 25 février, connaissance des faits suivants:

- Le projet de loi créant les assistants d'éducation doit être voté à l'Assemblée le 19 mars.

- Ce projet de loi supprime purement et simplement le statut des surveillants,  au profit de postes à recrutement local, n'étant pas réservés aux étudiants, postes moins payés et à temps partiel imposé.

- Tous les personnels sont concernés par une telle agression contre l'un des corps de l'enseignement public. La destruction du corps des MI/SE prépare d'autres attaques contre les statuts de tous.

 

Nous apprenons aujourd'hui avec stupeur que quatre organisations syndicales, dont le SNES, ont pris la responsabilité d'appeler à une grève le 18 mars, sur une plate-forme où la question de notre statut est noyée, et, pire encore, que ces mêmes organisations n'appellent à une manifestation nationale QUE pour les SEULS surveillants et emplois-jeunes. Isolés, nous n'obtiendrons pas le retrait du projet de loi.

 

Alors nous nous adressons en urgence aux directions nationales des syndicats, et d'abord celle du SNES majoritaire:

-         Il est tout juste temps de rompre l'isolement des surveillants et emplois jeunes

-         Il est tout juste temps de combattre réellement pour le retrait du projet de loi détruisant le corps des MI/SE.

-         Il est tout juste temps que vous appeliez TOUS les personnels, toutes les catégories, à une MONTEE NATIONALE, à l'Assemblée, le 19 mars, pour interdire le vote de ce projet de loi.

Nous demandons à nos collègues de signer ce texte, pour l'adresser en urgence aux directions syndicales

 

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