Les militants interviennent et informent
C.P.S.
1) Texte/Pétition diffusé le 6 février dans la
manifestation parisienne et repris par la suite par 27 signataires au collège
d'Auterive (31), des dizaines dans l'académie de Lille, notamment à Denain,
Roubaix, et diffusé dans les collectifs de surveillants de Lille, Clermont,
Orléans-Tours.
Comment obtenir le retrait du projet de loi "d'assistant d'éducation"
Le gouvernement va déposer un projet de loi créant les assistants
d'éducation. Il maintient donc intégralement son objectif: détruire le corps
des MI-SE. Il n'y a aucun recul.
Tous les personnels sont concernés: la liquidation du corps des surveillants est un premier pas vers la
casse de l'ensemble des statuts pour tous.
Aujourd'hui comme hier: "les propositions du ministre sont
inacceptables. Elles ne peuvent constituer une base de discussion"
(déclaration unanime des organisations syndicales quittant la réunion de
"négociation" le 27 novembre)
Alors, dirigeants syndicaux du SNES, de la FSU, des syndicats et
fédérations CGT, FO, etc. , les
personnels soussignés s'adressent à vous.
Dans ces circonstances votre responsabilité est fondamentale: les MI-SE
ne doivent pas rester isolés.
Pour le retrait du projet de loi des assistants
d'éducation
* ROMPEZ TOUTE discussion sur ce
sujet avec le gouvernement. La destruction du corps des MI-SE n'est pas
négociable!
* Appelez d'ores et déjà dans l'unité l'ensemble des catégories
à une:
manifestation centrale et nationale en masse à
l'assemblée lors de la discussion dU projet de loi, pour SON RETRAIT, pour la défense inconditionnelle de nos statuts.
2) Fax adressé aux directions syndicales contresigné par la
majorité des présents (39 enseignants, surveillants, Cpe) au lycée Talma de
Brunoy (91) le 25 février , repris majoritairement dans le collège Camus de la
même ville.
Fax urgent aux directions syndicales, et d'abord celle du SNES
Nous, personnels d'éducation et de surveillance du
lycée Talma unanimes, avons pris ce mardi 25 février, connaissance des faits
suivants:
-
Le projet de loi créant les assistants d'éducation doit être voté à l'Assemblée
le 19 mars.
- Ce
projet de loi supprime purement et simplement le statut des surveillants, au profit de postes à recrutement local,
n'étant pas réservés aux étudiants, postes moins payés et à temps
partiel imposé.
- Tous
les personnels sont concernés par une telle agression contre l'un des corps
de l'enseignement public. La destruction du corps des MI/SE prépare d'autres
attaques contre les statuts de tous.
Nous apprenons aujourd'hui avec stupeur que
quatre organisations syndicales, dont le SNES, ont pris la responsabilité
d'appeler à une grève le 18 mars, sur une plate-forme où la question de notre
statut est noyée, et, pire encore, que ces mêmes organisations n'appellent à
une manifestation nationale QUE pour les SEULS surveillants et emplois-jeunes. Isolés, nous n'obtiendrons pas le retrait du projet de loi.
Alors
nous nous adressons en urgence aux directions nationales des syndicats, et
d'abord celle du SNES majoritaire:
-
Il
est tout juste temps de combattre réellement pour le retrait du projet de loi
détruisant le corps des MI/SE.
-
Il est tout juste temps que vous appeliez TOUS les personnels, toutes
les catégories, à une MONTEE NATIONALE, à l'Assemblée, le 19 mars, pour
interdire le vote de ce projet de loi.
Nous demandons à
nos collègues de signer ce texte, pour l'adresser en urgence aux directions
syndicales
Retour à la section:
interventions militantes