Combat contre le C.P.E :

Les militants interviennent et informent Combattre pour le socialisme

 

 

27 janvier. Prise de position de la section SNES du lycée Talma, Brunoy (91)

(adoptée à l’unanimité moins une voix)

 

Appel urgent aux directions des syndicats de l’enseignement public

Le « Contrat Première Embauche », annoncé par de Villepin, voue la jeunesse dans son ensemble à la précarité. Le gouvernement n’a pas caché que son adoption ouvrirait une nouvelle étape vers la destruction pure et simple du contrat de travail à durée indéterminée. Le gouvernement UMP a niché ce projet dans une loi dite « égalité des chances » - laquelle met entre autres mesures un terme à la scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans.

 

Ce projet passe au parlement du 31 janvier au 9 février et devrait être voté le 21 février - le gouvernement ayant accéléré la procédure pour prendre de vitesse l’opposition à ce projet. Vous avez formé un front commun contre ce dispositif et vous êtes prononcés pour le retrait du CPE.  Mais J-F.Copé, porte-parole du gouvernement, a clamé ce mardi 24 janvier que le gouvernement ne reculerait pas !  Dans ces circonstances, votre responsabilité est claire : infliger une défaite au gouvernement.

 

C’est pourquoi, nous nous adressons à vous :

- Appelez à une manifestation nationale, centrale, massive, devant l’Assemblée, le jour du vote,

pour interdire à la « majorité » UMP d’adopter le « C.P.E. »

- adressez-vous aux directions des organisations syndicales ouvrières et étudiantes pour qu’elles appellent dans l’unité

à la manifestation nationale et à la grève le jour du vote,  pour le retrait du projet de loi instaurant le « C.P.E » !

 

L’adresse suivante a reçu 534 signatures dans la Loire de fin février, à la mi-mars

 

« Nous sommes plus de 400, ouvriers, professeurs, étudiants, à avoir signé l’appel ci-dessous :

Lettre aux dirigeants des organisations étudiantes et ouvrières

Le 7 février,  à votre appel, nous avons manifesté contre le CPE. Hier, le gouvernement a annoncé qu’il utiliserait le 49-3 pour empêcher toute discussion. Le but du CPE, vous le connaissez : la liquidation des CDI, des CDD. C’est la fin du contrat de travail. Il ne faut pas se raconter d’histoire. L’heure n’est plus aux demi-mesures, aux manifs « saute-moutons », aux journées d’action sans lendemain. Pour obtenir le retrait du CPE, c’est tous ensemble qu’il faut marcher !  Ne laissons pas seul les lycéens et les étudiants ! Front unique des organisations ouvrières, partis et syndicats !  Appelez à la grève ! Appelez à la manifestation nationale à Paris, à l’Assemblée Nationale, le jour du vote de la loi, pour obtenir le retrait du CPE.

 

Les mêmes questions persistent.

Abrogation du CPE !

 Le ministre du Travail déclare que le contrat s’appliquera début avril. Le gouvernement ne veut pas céder !

 Suite aux manifestations du 7 mars, le gouvernement a annoncé une concertation pour faire passer la pilule.

Dirigeants des confédérations, des syndicats  enseignants et étudiants, le gouvernement doit être isolé!  Ne vous rendez pas à cette concertation. Le temps presse. Dirigeants des syndicats ouvriers, c’est vous qui détenez la clé de la situation

 

Appelez à la manifestation nationale à Paris pour obtenir le retrait du CPE.

 

 

Motion présentée lors du conseil syndical du SNES de l’académie de Nice, le 9 mars

 

Les personnels de l'Education Nationale syndiqués au SNES, réunis lors du conseil syndical de l'académie de Nice le jeudi 9 mars à La garde (Var) s'adressent aux directions nationales du SNES et de la FSU :
De Villepin a annoncé l'ouverture d'une concertation avec les organisations syndicales sur les modalités d'application du CPE, sachant que, selon les déclarations de G. Larcher, les premiers contrats seraient signés dès le mois d'avril.
Dès à présent, la responsabilité des directions du SNES et de la FSU est de se prononcer pour le refus de toute concertation et de tout dialogue avec le gouvernement qui doit rester isolé.
Qu'elles s'adressent aux directions de FO et de la CGT pour qu'elles se positionnent dans ce sens et qu'elles préparent ensemble, dans les plus brefs délais, une manifestation nationale et centrale à Paris pour exiger le retrait du CPE.
10 pour, 20 contre, 7 abstentions

 

Motion adoptée à l’unanimité le 13 mars à Clermont-ferrand (fac de gergovia).

 

L’assemblée générale s’adresse à la coordination nationale, à l’UNEF, et à l’ensemble des organisations mobilisées pour un appel public et clair pour la manifestation nationale et centrale à Paris le 23 mars pour imposer au gouvernement l’abrogation du C.P.E. 

 

Adressez-vous aux confédérations et fédérations syndicales CGT, FO, à la FSU SNESup, etc. pour qu’elles reprennent cette position et qu’elles appellent à la grève et la manifestation le 23 mars aux côtés des étudiants et des lycéens, qu’elles organisent la montée en masse

 

Motion présentée au Conseil délibératif  fédéral départemental de la FSU de l'Hérault le 14 mars 2006

 

La coordination étudiante, composée de délégués élus et mandatés, qui s'est réunie avec l'Unef les 11 et 12 mars a adopté la position suivante : "Nous sollicitons les syndicats pour que le 23 mars soit une journée de grève interprofessionnelle et de manifestation centrale à Paris"

 

Le Cdfd de la Fsu 34 considère qu'effectivement, il est possible d'infliger une défaite au gouvernement sur le CPE et la loi dite "pour l'égalité des chances" en concentrant toutes les énergies par la manifestation nationale et centrale à Paris le plus rapidement possible avec ce jour-là une grève interprofessionnelle.

 

Le Cdfd de la Fsu 34 s'adresse à la direction nationale de la fsu pour qu'elle réponde favorablement à la sollicitation de la coordination nationale et de l'Unef et qu'elle s'adresse elle-même aux directions des confédérations syndicales pour qu'elles prennent aussi position en ce sens.

(Pour : 7, Contre : 12,  Abstention : 3 Refus de vote : 1)

 

43 signatures en deux jours (16 et 17 mars) au Lycée Virlogeux de Riom (63)

 

-Le 11 mars, la coordination nationale étudiante réunie à Poitiers, avec la participation de l’UNEF a adopté à l’unanimité la position suivante : « Nous sollicitons les syndicats pour que le 23 mars soit une journée de grève interprofessionnelle et de manifestation centrale à Paris ».

-Le 13 mars, l’AG des étudiants de l’université Clermont II (Blaise Pascal) adoptait à l’unanimité une position pour « un appel clair et public à la manifestation centrale et nationale à Paris pour imposer le retrait du CPE », pour que « la CGT, FO, la FSU (…) reprennent cette position, qu’elles appellent à la grève et à la manifestation le 23 mars à Paris, aux côtés des étudiants et des lycéens, et organisent la montée en masse. »

Nous enseignants du lycée Virlogeux soussignés, syndiqués et non syndiqués, nous adressons à la direction de la FSU, de ses syndicats, du Snes, aux confédérations CGT et FO, vous vous réunissez le 18 mars au soir en intersyndicale, votre responsabilité est totale : vous devez répondre positivement à cette demande !

Appelez à une journée de grève, à une manifestation centrale à Paris, organisez la montée en masse !

 

Seule une telle mobilisation puissante et unitaire peut permettre l’abrogation du CPE, seule une telle démonstration au siège du pouvoir peut permettre d’infliger une défaite au gouvernement Chirac-Villepin-Sarkozy !

 

Motion adoptée par l’Assemblée générale étudiante de Clermont II, le 16 mars (800 participants, quasi unanimité)


Adresse aux organisations syndicales, à l’UNEF, à la FSU, à la CGT et à FO : 

« Vous vous réunissez au soir du 18 mars à Paris : si le gouvernement n’a pas annoncé l’abrogation du CPE à ce moment là, répondez favorablement à l’appel de la coordination nationale, appelez à la grève, à la montée en masse des étudiants, lycéens, travailleurs, à Paris, au siège du gouvernement, le 23 mars, organisez-là. C’est cela, le soutien réel aux étudiants et lycéens aujourd’hui mobilisés ».

 

Motion du courant « Front Unique », présentée au bdfn de la FSU du 20 mars.

 

Chirac, Villepin l'ont confirmé: le CPE est maintenu, les directions syndicales sont invitées à en négocier la mise en œuvre. Ils l'indiquent eux même: pour vaincre, gagner le retrait du CPE ; il n'y a pas d'autre issue que l'affrontement avec le gouvernement. Il y a urgence.  La coordination étudiante de Dijon confirme son appel à une manifestation nationale jeudi 23 en direction de l'Assemblée Nationale. Elle en appelle aux syndicats.

 

Le BDFN de la FSU appelle à la grève et à la manifestation centrale à Paris avec les étudiants, les lycéens.
Le BDFN de la FSU mandate sa délégation pour que cet appel soit un appel commun de l'ensemble des organisations syndicales en particulier de la CGT, de FO, de la FSU et bien sûr des organisations de jeunesse et de la coordination.

Pour 1, Contre 13, Abstentions 4, refus de Vote 10

 

 

Motion adoptée par les grévistes du 1er degré de l'Éducation nationale  réunis à Montpellier le 28 mars 2006 au matin

 

L'assemblée s'adresse aux directions des syndicats nationaux, des fédérations et des confédérations :

Si le 28 au soir le gouvernement n'a pas retiré le CPE, alors votre responsabilité est d'appeler ensemble à la grève générale interprofessionnelle pour permettre la montée en masse à Paris et imposer l'abrogation du CPE.

(18 pour ; 0 contre ; 18 abstentions)

 

Motion de la CE du snadgi-cgt 61 adoptée le 30/03/2006 à l’unanimité

 

Le 28 mars, près de 3 millions de lycéens, étudiants, travailleurs manifestaient pour arracher le retrait du CPE, pour porter un coup d’arrêt à la politique du gouvernement Chirac-Villepin.

Pourtant le 29, le gouvernement, la majorité UMP réaffirmaient que le CPE serait appliqué : « la majorité se ressoude sur non au retrait, oui au dialogue social ». Si le gouvernement peut se permettre cela, c’est que les dirigeants des confédérations, dans leur lettre à Chirac du 29/03, s’en remettent à lui pour « dénouer la situation », alors qu’il a affirmé son soutien au CPE le 24 mars. Alors c’est clair, pour arracher le retrait du CPE, faire capituler le gouvernement sur cette question, la 1ère condition, c’est que les dirigeants de la CGT, de FO, de la FSU, de l’UNEF n’acceptent sous aucun prétexte la reprise de la concertation.

 

Après le 7 mars, le 13, le 16, le 18, le 23, le 28, les 5 confédérations appellent à une nouvelle journée d’action le 4 avril, une semaine après le 28, 4 jours avant les vacances scolaires de Paris !! C’est encore laisser les mains libres au gouvernement pour manœuvrer, pour gagner du temps.

 

Il y a urgence. Pour arracher le retrait du CPE, faire capituler le gouvernement, il faut rassembler lycéens, étudiants, travailleurs, tous ensemble, au même moment, au même endroit. Il est encore temps.

 

Le CE du snadgi-cgt 61 s’adresse à la direction de la confédération CGT et aux autres confédérations pour qu’elles appellent ensemble à la grève générale pour permettre la montée en masse à Paris, au siège du pouvoir, pour imposer le retrait du CPE.

 

La confédération CGT doit s’adresser aux autres confédérations pour qu’elles reprennent cette position.

 

 

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