Les militants interviennent et informent Combattre pour le Socialisme

 

Le combat pour le retrait du projet de loi d’orientation

 

- Les enseignants du lycée Virlogeux (Riom, 63) réunis le 19/10 sur l’heure d’information syndicale s’adressent aux dirigeants des fédérations et syndicats de l’enseignement (FSU Snes, FNEC-FO, UNSEN-CGT):

 

-Dirigeants, l’heure est grave, votre responsabilité est engagée ! Le gouvernement va-t-il pouvoir faire adopter son budget d’étouffement de l’enseignement public ? Le gouvernement va-t-il pouvoir détruire les mutations nationales ? Le gouvernement va-t-il pouvoir faire adopter son projet de loi d’orientation qui détruirait l’enseignement public ? Nous vous adressons nos revendications :

-maintien d’un mouvement national, ce qui signifie le rejet de la circulaire que le gouvernement prépare pour 2005 ;

-pas une seule fermeture de poste dans le secondaire, recrutements dans le primaire, rattrapage du pouvoir d’achat, ce qui signifie rejet du budget 2005 ainsi que l’organisation d’une véritable mobilisation nationale contre ce budget ;

-refusez toute discussion avec le gouvernement qui aient pour but de rédiger un projet de loi d’orientation dont chacun sait maintenant qu’il n’est qu’un projet de destruction de l’enseignement public ;

 

Le rapport Thélot est une étape vers la loi d’orientation qui à partir du 12 octobre doit être élaborée en concertation avec les organisations syndicales.

Nous nous adressons aux responsables des organisations syndicales : votre rôle n’est pas de définir de manière « concertée » la mise à mort de l’école publique, des diplômes nationaux, des statuts des personnels. Chacun est à même de voir où nous a déjà conduits la participation au grand débat. Nous vous donnons un mandat clair :

-rejetez de manière pure et simple le rapport Thélot

-ne participez pas à la concertation sur la loi d’orientation.

Pour 9, 4 abstentions, 1 contre.

 

- Collège les Ormeaux, 92 Fontenay aux roses, 25 signatures

           

Adresse aux directions des organisations syndicales de l’Education Nationale

 

Après la loi Fillon contre les retraites et la décentralisation des ATOS le gouvernement poursuit ses attaques contre le service public de l’Education Nationale:

·         Régionalisation et individualisation du mouvement des enseignants avec la suppression de tout cadrage national pour le mouvement intra-académique et le renforcement des bonifications indiciaires pour des postes à profil (projet de note de service).

·         Soumission accrue des enseignants à la hiérarchie locale, avec la disparition du barème national pour l’attribution de la hors-classe au profit de l’évaluation par le chef d’établissement et le recteur de l’expérience et de l’investissement en lien avec les besoins du service (projet de note de service).

·         Dégradation de la qualité de l’enseignement et des conditions de travail des enseignants avec la publication du rapport Thélot qui doit servir de base à la prochaine loi d’orientation ; il prévoit une réduction des enseignements à un socle commun de connaissances, d’aptitudes et d’attitudes et une redéfinition des missions des enseignants dont les tâches hors enseignement sont accrues ainsi que leur temps de présence dans l’établissement.

·         Dégradation encore par la baisse des recrutements aux concours prévue au budget : 14000 postes alors que les services du ministère évaluent à 17000 en moyenne annuelle les besoins de recrutement entre 2005 et 2009.

 

C’est donc une véritable politique de destruction de l’Education comme service public assurant un même enseignement de qualité sur tout le territoire national que poursuit le gouvernement.

Il est urgent de s’y opposer. Pour cela nous demandons à nos organisations syndicales de :

 

1.Rompre tout contact avec ce gouvernement et en particulier refuser de participer à la concertation pour la loi d’orientation sur la base du rapport Thélot.

2.Appeler à une manifestation nationale à l’Assemblée contre l’adoption par les députés du budget 2005 de l’Education.

                        Le 20/10/04

 

-  9 novembre2004 : Les enseignants et personnels de la Cité scolaire du Parc impérial de Nice (06) s'adressent aux directions des organisations syndicales SNES-FSU, FO, CGT:

- Votre rôle n'est pas de définir de manière concertée la mise à mort de  l'école publique et des statuts des personnel.

- Rejetez de manière pure et simple de rapport Thélot!

- Ne participez pas à la concertation sur la loi d'orientation!"

19 pour; 2 contre; 7 abstentions; 3 NPPPV.

 

 

- 22 novembre 2004 : motion présentée au Cdfd de la Fsu de l’Hérault :

 

Le projet de loi d’orientation du gouvernement Chirac-Raffarin ne doit pas être débattu, il doit être combattu !

 

Derrière les mots, il y a les faits et pour le gouvernement Chirac-Raffarin, comme son projet de budget 2005 en témoigne, l’Éducation nationale est le principal réservoir de suppressions de postes de fonctionnaires et en particulier d’enseignants. Les principales mesures du projet de loi d’orientation :

  1. Accroissement du temps de service pour les enseignants du secondaire (+ 72 h par an)
  2. Remise en cause de la formation continue pendant le temps de travail pour les enseignants
  3. Avec l’instauration du socle commun, officialisation et pérennisation d’une école à double vitesse
  4. Volonté de livrer l’école et en particulier l’enseignement professionnel aux besoins du patronat
  5. Autonomie renforcée des établissements scolaires conjuguée à la différenciation des moyens remettant en cause l’existence du cadre national de l’enseignement public.

 

Défendre l’Éducation nationale contre les appétits destructeurs du gouvernement, c’est combattre clairement contre ce projet de loi d’orientation, pour en obtenir le retrait.

 

Le Cdfd de la Fsu 34 s’adresse à la direction nationale de la Fsu pour qu’elle cesse de discuter avec le gouvernement de son projet de loi d’orientation et qu’elle organise la mobilisation des personnels de l’Éducation nationale pour le retrait de ce projet.

Résultat du vote : 3 pour, 9 contre, 5 abstentions, 3 refus de vote

 

 

Le texte suivant  a recueilli les 17 et 18 janvier: 34 signatures au lycée Talma de Brunoy (91) et 31 au collège La Pléïade de Sevran (93). Il a depuis été contresigné par une centaine d’enseignants en Région parisienne, et plus de quarante au lycée de Riom (63)

 

Adresse urgente aux dirigeants des fédérations et syndicats de l’éducation (FSU, SNES, etc.)

 

La "loi d'orientation pour l'école" du gouvernement Chirac-Raffarin doit être examinée par l'Assemblée Nationale les 15, 16 et 17 février prochains, essayant de profiter des congés scolaires.

C’est un projet d’implosion du cadre national de l’enseignement public : diminution massive des heures de cours, expulsion par dizaines de milliers d’élèves dès le collège vers l’apprentissage, autonomie des établissements et pouvoirs accrus des chefs d’établissements (gestion des personnels, pouvoirs pédagogique), liquidation des programmes nationaux et diplômes nationaux ( en particulier le bac via le contrôle continu), de diminution des moyens à tous les niveaux (ils seraient attribués en fonction du nombre de « contrats individuels de réussite éducative»).

 

C’est un projet d’implosion des statuts : alourdissement considérable du service (remplacement obligatoire des absents et formation continue en plus du service), polyvalence (remplacements en dehors de sa discipline, nomination des PLP bivalents en collège), flexibilité, fin du rôle éducatif des CPE... Les enseignants des lycées et collèges seraient mis sous la tutelle d’un “ conseil pédagogique ”; les concours seraient régionalisés.

Vous vous réunissez le jeudi 20 janvier au soir. Pour empêcher le vote de ce projet de loi, votre responsabilité, c’est de convoquer et d’organiser lors de la discussion de ce projet:

 

Manifestation nationale de toute la profession à l’Assemblée nationale

Pour le retrait du projet de loi Fillon

 

Prise de position des enseignants du lycée bristol de Cannes(06)

« Délibérément, le gouvernement veut faire examiner son projet de loi d'orientation sur l'école à l'Assemblée pendant les congés des enseignants.

Pour autant, qui peut croire que sous prétexte de vacances, ceux-ci ne répondraient pas à l'appel uni des organisations syndicales ? 

La responsabilité des directions syndicales est de lancer un appel à manifester en masse, et de manière centralisée, à Paris, à l'Assemblée Nationale, pour exiger, avant qu'il ne soit voté, le retrait du projet de loi Fillon. »

 

Motion adoptée le 18 janvier à l’unanimité des 15 présents, puis signée par plusieurs dizaines d’enseignants niçois lors de la manifestation du 20 janvier

 

- Le 20 janvier, à Clermont-Ferrand, 25 enseignants de différents établissements du département se sont réunis en collectif. Ils ont pris la décision de se rendre au CDFD de la FSU qui se tenait le jour même, afin de demander 

« Que la direction de la FSU se prononce pour le retrait pur et simple de la loi Fillon. Qu’elle rompe toute concertation avec le gouvernement considérant qu’on ne peut attendre une bonne loi de ce gouvernement. Qu’elle décide d’appeler toute la profession à une manifestation nationale à l’Assemblée Nationale pour le retrait de la loi Fillon avant le vote de la loi. » 

Une nouvelle réunion de leur collectif a lancé une adresse dans ce sens à faire contresigner dans les établissements d’Auvergne.

 

 

- Le 20 janvier à Montpellier

 

L’Assemblée générale des enseignants grévistes des écoles de Montpellier et de ses environs se prononce pour que les directions des syndicats de l’Enseignement public appelle, lors de la présentation du projet de loi d’Orientation à l’Assemblée nationale, à une puissante manifestation nationale pour en imposer le retrait.

Pour : 77, Contre : 2, Abstention : 4, Refus de vote : 8

 

 

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