Les militants interviennent et informent Combattre pour le Socialisme

 

Pour le retrait du plan dit de cohésion sociale

 

Le texte ci dessous a recueilli plus de 300 signatures sur quatre entreprises de la métallurgie de la Loire

 

Ce 20 octobre, le gouvernement Chirac-Raffarin doit adopter en conseil des ministres la dernière version de son projet de loi sur les restructurations.

Ce projet de loi n’a qu’un objectif : accélérer et faciliter les licenciements :

·         En permettant des « accords de méthode », entreprise par entreprise qui permettraient des licenciements express tout en liant les mains des salariés et de leurs syndicats.

Le gouvernement compte intégrer ce projet au « plan de cohésion sociale » de Borloo que la « majorité » UMP à l’Assemblée examinera fin novembre. Et pour cause : ce plan vise entre autres à contraindre les chômeurs à tout accepter sous peine de perdre leurs indemnités, à liquider l’ANPE pour privatiser le « marché » des offres d’emploi. Mais ce plan a reçu un avis positif des directions confédérales, ce sur quoi compte s’appuyer le gouvernement au moment où il y intègre son projet sur les restructurations.

Personne ne peut être dupe des criailleries du Medef qui fait mine de se plaindre de ce projet parce qu’il n’irait pas assez loin, alors même que le projet de budget consacre au patronat près de 20 milliards d’euros en aides diverses, alors que Sarkozy, n°2 du gouvernement et prochain n°1 de l’UMP, encense le rapport Camdessus qui prône la destruction pure et simple des CDI.

Pour en finir avec les licenciements, la précarité, il faut aujourd’hui porter un coup d’arrêt à ce projet de loi de « cohésion sociale » et son volet sur les restructurations. L’heure n’est pas à la division !

C’est la responsabilité pleine et entière des dirigeants des confédérations et fédérations syndicales ouvrières de :

- Prendre position et agir pour le retrait intégral du plan de cohésion sociale et son volet sur les licenciements,

- Refuser toute nouvelle négociation, rencontre, discussion sur ce projet avec le gouvernement

- Pour au contraire appeler la manifestation centrale et nationale des ouvriers et de tous les travailleurs à l’Assemblée nationale pour lui interdire de voter ce projet de loi.

 

Cet appel a reçu le soutien des sections syndicales CGT, CGT-Force Ouvrière et CFDT de l’usine Flextronics de Saint Etienne

 

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