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Communiqué du Groupe pour la construction du Parti ouvrier révolutionnaire,
de l’Internationale ouvrière révolutionnaire

A bas le coup d’Etat signé Bongo-Sarkozy au Gabon !
Retrait immédiat et inconditionnel des troupes françaises du Gabon !


A peine connus les résultats de l’élection présidentielle gabonaise, des manifestations spontanées ont éclaté contre ce véritable coup d’Etat dont la miteuse façade électorale a été vite percée à jour.

En dirigeant leurs manifestations contre les représentations diplomatiques françaises et les grands groupes comme Total, les jeunes gabonais ont très bien indiqué les véritables responsables de cette situation : le gouvernement de l’impérialisme français Sarkozy-Fillon-Kouchner, agissant en tant que commis des grands groupes qui pillent l’Afrique de l’Ouest sans vergogne, tels Total bien entendu mais encore Areva ou Bolloré, l’ami de Sarkozy.

Ce sont eux qui depuis des années ont le plus grand intérêt à ce que se perpétue une situation dans laquelle ils peuvent continuer à dévorer à moindre frais le Pétrole, le Manganèse, l’Uranium, le Fer du Gabon… et par conséquent à maintenir au pouvoir des cliques locales tellement voraces qu’elles ne laissent même pas une miette de la rente pétrolière à une population pourtant numériquement restreinte, tout en s’offrant résidences de luxe et voitures hors de prix en Europe.

Voilà les criminels qui sont coupables de l’arriération phénoménale du Gabon (pas même une route digne de ce nom pour quitter la capitale économique, Port-Gentil, ou de système de santé, …)
 
C’est pourquoi, bien qu’ils feignent de ne pas soutenir le fils Bongo, Sarkozy (qui s’est empressé d’en reconnaître la « victoire » électorale) et son valet Kouchner ont montré les dents en faisant sortir de leur base quelques dizaines de militaires français à Port-Gentil, pour apporter une caution décisive à la répression. Voilà pourquoi le gouvernement français appelle par la voix de Joyandet au « respect des institutions jusqu’au bout », institutions précisément qui garantissent la poursuite des rapports coloniaux au Gabon, et menace : « si par malheur, les ressortissants français venaient à être inquiétés, il y aurait une quasi-automaticité d’intervention de nos troupes basées sur place » (800 hommes).

C’est évident : pour que la population laborieuse et la jeunesse du Gabon puissent prendre le contrôle effectif des richesses de son sous-sol, de son destin, pour qu’ils puissent porter au pouvoir un gouvernement expropriant les grands groupes français, le rôle du mouvement ouvrier en France est de première importance.

C’est pourquoi il faut intervenir au sein et en direction des syndicats ouvriers, enseignants, étudiants, ou encore du PS et du PCF, pour qu’ils se prononcent et agissent :

A bas le coup d’Etat Bongo-Sarkozy !

Retrait immédiat et inconditionnel des troupes d’occupation françaises du Gabon!

C’est sur cette orientation que notre Groupe agit et invite à combattre, dans la perspective du retrait total d’Afrique des forces armées françaises, obstacle essentiel à l’émancipation des peuples du continent.

Paris, le 8 septembre

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