Le texte suivant a recueilli plus de 100 signatures dans différentes usines de la Loire et de la Haute Loire entre mi-juin 2005 et début juillet 2005

 

Non aux ordonnances !

Le 29 mai, Chirac, De Villepin, Sarkozy, Raffarin et leur « majorité » UMP ont été archi-battus.

Et pourtant, le 8 juin, De Villepin a annoncé dans son discours des mesures totalement inacceptables, des mesures de guerre contre ce qu’il reste d’acquis ouvriers dans le droit du travail. 

Ainsi le CDI/CDD de deux ans, ainsi la disparition du contrat de travail, dans un premier temps, pour les petites entreprises, et la liste est longue.

De plus, le gouvernement entend faire passer ces mesures par ordonnances, c’est-à-dire qu’il veut avoir les mains totalement libres pour faire ce sale travail. 

De Villepin l’a annoncé, il entend soumettre le projet de loi habilitant le recours aux ordonnances avant fin juin. 

Or le gouvernement Chirac-De Villepin a convoqué les dirigeants des confédérations ouvrières dès le milieu de cette semaine pour discuter avec les ministres Borloo et Larcher du contenu de ce projet de loi !

Or, le gouvernement a annoncé que les ordonnances elles-mêmes feraient l’objet d’une « concertation approfondie avec les partenaires sociaux ».

 Dans ces circonstances, le rôle des organisations syndicales n’est pas d’aller aider le gouvernement à écrire son projet de loi et ses ordonnances – surtout après trois ans de « concertations » de ce genre qui sont suffisamment instructives !

Le rôle des organisations syndicales, ce n’est ni d’appeler à des journées d’action dans la division, ni d’attendre septembre en gardant l’arme au pied.

La défaite des Chirac-Villepin du 29 mai, les grèves qui se sont multipliées dans le pays depuis quelques semaines pour les revendications indiquent au contraire la voie que doivent emprunter les directions syndicales : exiger et combattre pour le RETRAIT du projet de loi gouvernemental « sur l’emploi »

Pour cela, nous nous adressons à vous, dirigeants confédéraux :

·        Refusez de participer à toute « concertation » sur le projet de loi gouvernemental !

·        Lancez un ultimatum au gouvernement : s’il ne retire pas ce projet de loi, alors vous convoquerez dans l’urgence la montée en masse des travailleurs à l’Assemblée nationale, au moment du vote pour l’exiger et l’arracher !

 

(Vous approuvez cette initiative ? Prenez contact, soutenez nous en vous abonnant ! )

 

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