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Les militants interviennent et informent Combattre pour le Socialisme
(mars 2009)

I. Guadeloupe

2 sections du syndicat Cgt Métro Rer ont adopté une résolution de solidarité ouvrière avec les travailleurs guadeloupéens :

La Commission exécutive de la section syndicale Cgt ligne 2, réunie le 24 février 2009, a adopté, à la majorité des voix, la résolution suivante :
« Nous affirmons notre solidarité ouvrière avec les travailleurs de Guadeloupe et des Antilles qui affrontent les forces de répression de l'Etat français. C'est le droit des travailleurs antillais de faire valoir leurs justes revendications :
1. Pour la satisfaction des revendications du Lkp, en particulier les 200 euros,
2. Pour le rejet des propositions de Sarkozy et pour le boycott des états généraux sur l'Outremer,
3. Pour le retrait immédiat des forces de répression françaises de Guadeloupe
Nous nous adressons aux bureaux syndicaux et confédéral Cgt pour qu'ils fassent le front unique ouvrier sur cette question. »
Résolution adoptée :         4 voix pour, 2 contre et 1 non participant au vote

La Commission exécutive de la section syndicale Cgt Ligne A Rueil transport a adopté, le 1er mars, la résolution suivante :

Nous affirmons notre solidarité ouvrière avec les travailleurs de Guadeloupe et des Antilles qui affrontent les forces de répression de l'Etat français.
C'est le droit des travailleurs antillais de faire valoir leurs justes revendications :
1. Pour la satisfaction des revendications présentées par le Lkp, en particulier les 200 euros,
2. Pour le rejet des propositions de Sarkozy et pour le boycott des états généraux sur l'Outremer,
3. Pour le retrait immédiat des forces de répression françaises de Guadeloupe
Nous nous adressons aux bureaux syndicaux et confédéral Cgt pour qu'ils fassent le front unique ouvrier sur cette question.

Lors de la réunion du comité ferré du syndicat Cgt Métro Rer, tenue le 5 mars, un représentant de la ligne 2 a lu la résolution votée. Puis, le représentant de Rueil a présenté celle adoptée par sa section et a demandé que cette résolution - adressée à tous les bureaux syndicaux et confédéral Cgt - soit votée par le comité ferré. Mais – il faut le savoir – cette résolution de solidarité avec les travailleurs guadeloupéens et antillais n’a pas pu être adoptée. En effet, le secrétaire général, E. Nabet, s’est opposé à ce que ce texte soit soumis au vote !

- Résolution unanime du congrès du SNES de l’académie de Créteil le 9 mars.

Le congrès du SNES de l'académie de Créteil se prononce pour la satisfaction des revendications exprimées depuis des semaines par les travailleurs guadeloupéens et martiniquais, leurs organisations unies au sein du LKP et du collectif du 5 février, collectifs dont la FSU et ses syndicats sont partie prenante.
En conséquence, le congrès académique condamne la répression exercée à l'encontre des grévistes martiniquais, notamment contre la maison des syndicats de Fort-de-France le 6 mars dernier. Il condamne solennellement les propos tenus le même jour par le porte-parole de l'UMP, assimilant le service d'ordre du LKP à des "tontons macoutes".
La volonté du gouvernement de jouer la carte de la criminalisation du mouvement syndical et de la répression doit être mise en échec. Le congrès académique:
_ se prononce, en ce sens, pour le retrait immédiat des gendarmes mobiles dépêchés aux Antilles pour assurer la répression
_ s'adresse au congrès national pour qu'il reprenne cette exigence à son compte et qu'il propose aux autres syndicats, notamment FSU, d'en faire de même
_ condamne la répression
_ demande la levée des poursuites contre Elie Domota
(Le congrès académique de Clermont-Ferrand a adopté une position similaire unanime)

II. Université, chercheurs

Motion adoptée par l’AG étudiante&enseignante de Clermont Ferrand II le 10 février :

  1. la direction de L’UNEF  doit refuser de se rendre  à la rencontre avec Pécresse le 12 février, et qu’elle se prononce enfin pour le retrait de la réforme des concours.
  2. l’Unef doit s’adresser aux directions syndicales CGT FO pour qu’elles refusent de se rendre à l’invitation de Sarkozy le 18 février pour discuter des réformes , car c’est s’opposer à la jeunesse et aux travailleurs qui ont manifesté le 29 janvier pour le retrait « des réformes » du gouvernement.

300 pour, 7 contre, 10 abstentions, 8 refus de vote
(Cette orientation a été défendue par plusieurs délégués lors de la « coordination » étudiante de Rennes le 15 février)   

Motion de l’AG du CNRS du polygone (grenoble) adressée aux dirigeants des organisations syndicales, le 16 février

Sarkozy ne cesse de le répéter : il maintient toutes ses contre-réformes (suppression de postes dans la fonction publique, "réformes" de destruction des organismes de la recherche publique …). Il ne veut céder sur rien : ni retirer le projet de décret détruisant le statut des enseignants-chercheurs, ni la réforme de la formation et des concours des enseignants, ni sur les revendications contre "la vie chère" en Guadeloupe et en Martinique. Il a convoqué les confédérations syndicales à un sommet social le 18 février. Il l'a dit lui même, dans son communiqué, au soir du 29 janvier, il s'agit pour lui "de convenir du programme de réformes à conduire en 2009 et des méthodes pour les mener à bien".

La volonté exprimée par plus de deux millions de manifestants le 29 janvier, par les enseignants-chercheurs, par la grève générale de la Guadeloupe et de la Martinique… est clairement celle de combattre Sarkozy et sa politique et non pas de discuter "des méthodes pour mener à bien" ses contre-réformes.

Dirigeants des confédérations syndicales : ne vous rendez pas chez Sarkozy le 18 février

Pour : 20, Abstention : 9, Contre : 4

III. Enseignement public

Appel aux directions nationales des syndicats et des fédérations de l'enseignement public (et aux organisations de lycéens et de parents d'élèves), adopté par l'AG des grévistes de Montpellier, le 29 janvier 2009.

Le gouvernement Sarkozy-Fillon-Darcos a réaffirmé sa détermination à poursuivre l'avalanche de contre-réformes, en particulier contre l'enseignement public. Il a indiqué qu'elles seraient mises en œuvre après concertation.

Dans ces conditions, l'AG des grévistes de Montpellier s'adresse aux directions nationales des syndicats et des fédérations syndicales de l'enseignement public (ainsi qu'aux organisations de lycéens et de parents d'élèves):
- Refusez toute concertation ou dialogue social sur les contre-réformes gouvernementales, et exigez leur retrait pur et simple ainsi que le rétablissement de tous les postes supprimés.
- Convoquez dans les plus brefs délais l'AG nationale des délégués d'établissements et de secteurs de toute la France, qui pourra, avec vous, décider des actions à même d'imposer une défaite au gouvernement.
Pour: 73 Abstentions : 19

Motion unanime  des enseignants réunis le 30 janvier à l’initiative de la section SNES du lycée Talma, Brunoy (91)

Hier ont eu lieu des manifestations impressionnantes. Partout les mêmes revendications : l'arrêt des  licenciements, le rétablissement des postes supprimés dans  la fonction publique; le retrait du projet de loi Bachelot,  la défense de la convention collective des éducateurs;  l'arrêt des réformes détruisant l'éducation.
Or, Sarkozy a confirmé au soir de ces manifestations ce  qu'il avait déjà annoncé le 19 janvier, à savoir qu'il  demande aux dirigeants syndicaux de venir élaborer avec lui  "l'agenda social" des "réformes à conduire" pour 2009. C'est ainsi qu'il compte reprendre la main et poursuivre sa  politique.
Pour l'en empêcher, nous demandons à la FSU de se prononcer  contre la participation organisations syndicales à ce sommet
et d'appeler les directions confédérales à adopter la même position.

Motion adoptée au collège Jean Jaurès de Montreuil (93), le 19 janvier

Les enseignants du collège Jean Jaurès de Montreuil réunis en heure d'informations syndicales, s'adressent aux directions syndicales, à commencer par celles de la FSU pour :
- qu'elles exigent le retrait des réformes et en conséquence, rompent le dialogue social.
- qu'elles refusent donc de participer à la concertation Descoings sur la réforme des lycées, et appellent au boycott des "journées banalisées " de discussion de cette " réforme " !
- qu'elles appellent nationalement au refus des procédures du SMA (service minimum d'activité), au refus de la mise en place de la " réforme " du primaire et des évaluations (signifiant la mise en concurrence des écoles primaires).
- et qu'elles appellent au boycott national des maquettes des " masters " instaurés dans le cadre de la réforme des concours.
De plus, l'aspiration à combattre dans l'unité le gouvernement peut se concrétiser. Il faut pour cela que les directions syndicales l'organisent et convoquent dans les plus brefs délais une assemblée nationale des délégués d'établissements et de secteurs de toute la France pour décider de l'action efficace visant à le défaire !
Adopté à l'unanimité des 19 présents (sur 35 professeurs de l'établissement).

Réforme des concours : motion adoptée par le congrès SNES de l’académie de Nancy-Metz le 6 mars (conclusion)

« Le congrès académique de Nancy-Metz, considérant que le projet actuel de réforme des concours et de mastérisation est une profonde régression se prononce pour le retrait de ce projet, il donne mandat à sa délégation au congrès national pour y défendre cette position, et affirme ainsi son soutien à la grève engagée par les collègues du supérieur. »
60 pour, 1 contre, 4 abstentions, 2 refus de vote

- Le congrès académique du SNES de Clermont s’est prononcé à l’unanimité pour le retrait de cette « réforme »

IV. Palestine

Motion adoptée par le congrès académique du SNES de Nice le 13 mars

 « Pour venir en aide au peuple palestinien, le SNES doit s'engager dans le boycott d'Israël »

Du 27 décembre au 20 janvier, l'Etat d'Israël s'est livré à un massacre sans précédent depuis 1967. Dès lors, pas un jour ne s'est écoulé sans une incursion, un raid, une menace contre Gaza ou la Cisjordanie. Le blocus qui affame un million et demi d'êtres humains, parqués dans un ghetto grand comme l'Andorre, perdure.
Qui viendra au secours des palestiniens? Pas Sarkozy, qui a dépêché une frégate pour renforcer le blocus. Pas Obama, ni aucun des Etats de l'Union Européenne qui constituent, aux dires mêmes d'Olmert, un « front uni (...) sans compromis en ce qui concerne la sécurité d'Israël » (discours du 18/1 à Jerusalem). A ce front uni des exploiteurs et des oppresseurs, le mouvement ouvrier doit opposer celui des exploités et des opprimés.
Le 17 janvier, à Paris, 20000 manifestants ont répondu à l'appel d'associations (Europalestine) stipulant: « Il faut que notre principal mot d'ordre soit le boycott de toutes les relations et collaborations avec Israël. Il faut que les partis et syndicats organisent le gel de toutes les importations et exportations concernant Israël et notamment les ventes et achats d'armes ».
Un appel signé par les mêmes associations, adressé aux « syndicats, partis et organisations du mouvement ouvrier, associations et élus locaux », leur demande de s'associer à une campagne pour « organiser le boycott effectif d'Israël dans les transports, la distribution et le commerce, les universités, les laboratoires... et contre toute initiative de soutien et de propagande en faveur d'Israël ». Le congrès du SNES doit répondre favorablement à cet appel.
Il est possible d'infliger des coups sévères à Israël: 34% de ses exportations s'écoulent en Europe,  une part considérable transite par Marseille. La France est le premier fournisseur d'armes européen de l’armée israélienne. Des firmes comme Alstom, Veolia, Thales sont aux premières loges des chantiers coloniaux.
Et l'éducation? Darcos a signé le 14 décembre dernier un accord de coopération éducative avec Israël (prévoyant notamment la mise en place d’un bac franco-israélien, ou encore un contrat sur la biométrie entre l’université de Lille et la ville de Haïfa). Or, le système israélien promeut tout ce à quoi s'oppose le syndicalisme enseignant : endoctrinement, militarisation, révisionnisme, obscurantisme. C'est l'antichambre de l’armée israélienne. Le congrès académique du SNES de Nice réuni à La Londe-les-Maures les 12-13 mars 2009 reprend à son compte l’appel d’Europalestine et demande au congrès national du SNES de le co-signer également afin d’appeler à l’organisation du boycott d’Israël.
40 pour, 11 contre, 25 abstentions

Motion adoptee par la section syndicale de rueil malmaison CGT transports le 11 janvier:

Alors que l'agression israélienne a fait a ce jour pres d'un millier de morts (un quart sont des enfants...)et des milliers de blessés pour arrêter le bras des bourreaux de Gaza et du peuple palestinien la section syndicale de rueil malmaison fait connaitre son exigence et demande expressément aux syndicats CGT RATP de s'adresser a la confédération afin d'appeler dans l'unité les organisations syndicales, ouvrières et de la jeunesse a une manifestation centrale et massive devant l'ambassade d'Israël a Paris pour exiger:
_l'arrêt de toutes les opérations militaires israéliennes
_ le retrait immédiat des troupes israéliennes
Assez du massacre du peuple palestinien !

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