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Les militants interviennent et informent C.P.S. (cps n°34, septembre 2008)

RATP

Intervention d’un conducteur de la ligne A lors du comité ferré du syndicat Cgt Métro Rer, le 6 juin 2008

Il y a 5 mois, les régimes spéciaux de retraite étaient démolis par décret. Aujourd’hui le gouvernement se prépare à frapper à nouveau en portant le nombre d’annuités nécessaires pour la retraite à taux plein de 40 à 41 annuités. Depuis la constitution de la Ratp jusqu’au 1/7/2008, dans nos catégories, il aura fallu 32,5 annuités pour obtenir la retraite à taux plein. Dans l’avenir – pour tous les embauchés à partir du 1/1/2009 - le même résultat exigera de travailler 41 ans, soit 8,5 années de plus, soit 26% de temps en plus.
Qui sont les responsables de ce brutal recul ?
Leur identité ne fait pas mystère. Surtout pas pour Sarkozy ! Dans une tribune que lui a offerte le journal Le Monde (19/4/2008), on lit ainsi : « Je veux dire mon estime aux représentants syndicaux ». Et pour justifier cette « estime » : « Je pense à la réforme des régimes spéciaux de retraite, qui a pu être menée à bien à l’automne grâce à une intense période de concertation au niveau national et des négociations dans chacune des entreprises concernées… » Et Soubie, le conseiller spécial de Sarkozy, souligne : « De tous les chantiers, le plus difficile était celui des régimes spéciaux » (Le Figaro – 21/5).
C’est un éloge accablant pour la politique de « dialogue social » (concertation, participation,…), pour ceux qui la pratiquent et ceux qui les soutiennent !
Et si Sarkozy se réjouit, c’est qu’il y a de quoi ! Quand il veut justifier les 41 annuités, il ne manque pas de rappeler que c’est au nom de la « recommandation » du Conseil d’orientation des retraites. Pour ceux qui l’ignoreraient, il s’agit d’un organisme créé auprès du 1er ministre, et qui comprend notamment des représentants des confédérations (dont 2 de la Cgt), ainsi que des représentants du Ps et du Pcf…

Le dialogue social n’aboutit pas seulement à faire passer les contre-réformes du gouvernement et la politique de la Direction, à la Ratp. Il les stimule comme le montre dramatiquement l’actualité. Utilisant les « négociations » syndicats-patronat, la « position commune » qui en a découlé, signée par la Cgt et la Cfdt, et qui a, en particulier, légitimé la déréglementation du temps de travail au plan de l’entreprise (cf. article 17), le gouvernement a préparé un projet de loi « sur le dialogue social » qui permettrait, selon les termes utilisés par Thibault, aux entreprises de « pouvoir faire ce qu’elles veulent », avec comme seules limites, les 48 heures par semaine et les 11 heures de repos !
La Confédération a les moyens de briser le coup de force; qu’elle commence par retirer immédiatement sa signature de la « position commune » !

Au comité ferré du 1/4, le bureau syndical écartait purement et simplement la résolution que j’avais présentée contre les 41 annuités.
Mais alors quel bilan présente-t-il ? Le 29/3, un appel à « manifester de Nation à Bastille ». Et le 22/5, à nouveau, « une grande journée d’actions et de manifestations » … « pour contraindre le gouvernement à revoir sa politique. » (Tract Cgt Ratp du 7/5). Encore une fois, l’objectif de faire reculer le pouvoir sur le passage à 41 annuités ne figure pas ! Le soir même, le gouvernement pouvait affirmer sereinement : « Bien évidemment, nous continuons la réforme des retraites. »
Avez vous noté que, sur sa lancée, quelques jours après, le gouvernement annonçait son coup de force sur le « dialogue social » ?

L’échéance approche. La confédération Cgt, avec la Cfdt, appelle à « une journée de grèves et de manifestations » le 17/6 sur la question des retraites et la question du temps de travail. Nouvelle journée d’action ? Avec comme résultat de laisser les mains libres à Sarkozy-Fillon et leurs majorités de députés et de sénateurs ?


Le comité ferré doit faire face à ses responsabilités. Je vous demande d’appeler le bureau syndical :
- à se prononcer de façon claire et catégorique contre le passage aux 41 annuités,
- à condamner la participation de la Cgt au conseil d’orientation des retraites et à enjoindre à la confédération de retirer ses représentants de cet organisme au service des capitalistes,
- à s’adresser à la confédération pour qu’elle décide et mène un véritable combat contre le gouvernement Sarkozy pour le retrait du projet de 41 annuités, jusqu’au retrait de ce projet.

Thibault a déclaré : « Il faudrait un million de manifestants » (Le Parisien – 2/6/2008).


La confédération doit appeler à une gigantesque manifestation nationale à l’Assemblée nationale pour le retrait du projet. Qu’elle prenne les initiatives nécessaires pour aboutir à un appel unitaire de l’ensemble des confédérations et organisations syndicales.
Je demande au comité ferré d’appeler le bureau syndical à prendre en charge cette orientation : de la faire connaître et de la défendre auprès de la direction confédérale et des autres syndicats de la Ratp.

Le bureau syndical a refusé de mettre ces propositions aux voix.

 

Hôpital public

Intervention au Comité National fédéral de la CGT Santé le 11 septembre 2008

« Le projet de loi Patients santé Territoire que le gouvernement va prochainement soumettre au parlement attaque l’ensemble du système de santé, protection sociale comprise.
Son objectif est de réduire les dépenses de santé remboursables et d’augmenter la main mise de l’Etat sur la Sécurité Sociale. En même temps, il s’agit de faire un pas décisif vers la privatisation de l’Hôpital Publique , de détruire la Fonction Publique hospitalière.
Les dépenses de santé, c’est 156 milliards d’euros dont 77% sont pris en charge par la sécurité Sociale. Lors d’une hospitalisation complète, la prise en charge par la Sécurité Sociale est de 92%.
Pour les soins en ambulatoires, c’est seulement 66%.
La loi organise le transfert vers l’ambulatoire. Au CHU de Clermont Ferrand , l’attente moyenne  pour la prise d’un rendez vous en ambulatoire est de deux mois, ; s’il y a hospitalisation de six mois !
 Le projet de loi, c’est le transfert d’activité vers le privé  alors que déjà 60% de la chirurgie est assuré par le privé.  De plus en plus de missions seront confiés aux régions.
Le gouvernement organise le transfert des compétences avec le décret concernant les actes infirmiers et la création d’un « ordre professionnel », mesure typiquement corporatiste.

Or ce projet de loi est le fruit d’une large concertation des dirigeants syndicaux avec le gouvernement. Bachelot a indiqué qu’il y avait eu une concertation par mois depuis le mois de Mai.
Dans la Nouvelle Vie ouvrière, les dirigeants de la fédération se plaignent : « Nos revendications ne sont pas prises en compte ». Comment  peut -on s’en étonner ? Le cadre de la concertation, ce ne sont pas les revendications du personnel ; c’est la contre réforme de l’Hôpital telle que Sarkozy en a annoncé dès l’automne 2007.  Il est plus que temps d’en tirer les conclusions et de rompre cette concertation.
Je demande que notre CDFN adopte une position claire et je soumets aux voix la motion suivante :
« Le  CNF réuni le 11 09 se prononce pour le retrait pur et simple du projet de loi du gouvernement «  Patients , santé , territoires » et il mandate le bureau de la fédération :

  1. Pour appeler la confédération CGT à faire de même
  2. Pour organiser l’action commune avec les autres organisations syndicales pour le retrait de ce projet qui n’est ni négociable, ni amendable »

Le bureau a refusé de mettre la motion au voix en arguant du fait que tout n’était pas parfait à l’Hôpital et qu’il fallait donc une réforme. A noter que plusieurs membres du CFN ont également demandé une prise de position du CNF pour le retrait du projet de loi

Métallurgie

Le texte suivant a été initié lors des discussions sur le projet de loi « représentativité » au parlement. Il a recueilli plus de 520 signatures sur treize entreprises du secteur dans la Loire.

Lettre aux dirigeants syndicaux

10 heures de travail par jour, 48 heures par semaine, 405 heures supplémentaires par an sans avoir à en demander l’autorisation à l’Inspection du Travail, sans que les salariés puissent refuser, c’est la nouvelle règle. 235 jours de travail pour les salariés au forfait-jour, c’est 47 semaines de travail sans jours fériés. Parisot en rêvait, le gouvernement Sarkosy-Fillon l’a fait. Et tout ça, comme tous les mauvais coups, comme le CPE, comme le CNE…

Et pendant ce temps, vous, dirigeants syndicaux, vous participez aux consultations, tables rondes et autres concertations, comme si de rien n’était. Côté riposte, la CGT annonce une action offensive en octobre, pour FO, c’est une action en septembre. Votre message est clair : « Messieurs du gouvernement continuez ! ». Que vous le vouliez ou non, vous votez Sarkosy.


Écoutez ce qui se dit dans les ateliers, dans les usines, dans les bureaux :
Arrêtez de participez, de vous concertez avec ce gouvernement. Avec la loi de « démocratie sociale », on voit où cela amène et ce que cela apporte.
Arrêtez vos divisions, arrêtez la division !
Exigez le retrait de cette loi de « démocratie sociale » !
Appelez à une gigantesque manifestation, tous ensemble, en même temps, au même endroit, là où se votent les lois, à l’Assemblée Nationale.

Salariés, signez cet appel, faites le signer, faites nous parvenir vos pétitions signées, regroupez vous pour organiser des délégations aux bureaux des syndicats.

 

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