Prises de position contre
l’intervention française au Liban (publiées dans CPS n°26 d’octobre 2006)
Prise de position du syndicat CGT-FO des
métaux de Saint-Etienne
Le Syndicat CGT-Force
Ouvrière de la Métallurgie de Saint Etienne :
- Condamne sans réserves l'agression menée par
Israël contre le Liban et celle en cours dans la bande de Gaza avec son cortège
de crimes de guerre et de terreur.
- Rejette totalement la résolution 1701 de l'ONU,
résolution qui entérine l'agression israélienne qui a ravagé méthodiquement les
villes et les infrastructures du Liban et de Gaza, les bombardements aveugles
contre les populations civiles et qui met sur pied une force armée chargée de
prendre le relais de l'armée israélienne au Liban-sud,
avec les mêmes objectifs, à savoir étouffer toute résistance à l’offensive de
re-colonisation en cours depuis l’Afghanistan jusqu’au Liban en passant par
l’Irak.
- Considère que la « FINUL renforcée »
dirigée par la France est une force d'occupation armée jusqu'aux dents, dotée
d'engins de mort, qui est tournée contre les masses du Liban et ainsi que
contre la Syrie.
- Remarque, enfin, que Georges Bush junior a
caractérisé le Liban comme le "troisième front de la guerre mondiale
contre le terrorisme", ce qui signifie que les forces présentes au Liban
viennent pour renforcer le dispositif qui étreint la région, les troupes
d'occupation de l'Irak et d'Afghanistan - parmi lesquelles 2000 soldats
français. A ceci s’ajoutent les menaces militaires sur l’Iran.
- Le syndicat CGT-Force
Ouvrière de la Métallurgie de Saint Etienne se prononce :
Pour le
retrait immédiat et inconditionnel des troupes d'occupation du Liban, de l'Irak
et de l'Afghanistan.
Pour le
retrait immédiat des troupes françaises !
Contre
l'union sacrée qui se forme derrière Chirac sur la question du Liban !
De l’argent pour les salaires, pas pour les
expéditions militaires.
- Le syndicat CGT-Force
Ouvrière de la Métallurgie de Saint Etienne s’adresse aux organisations
de la CGT-Force Ouvrière, ainsi qu’aux autres
syndicats ouvriers :
* Pour qu’elles prennent position et se disposent
pour empêcher l'envoi et le ravitaillement des troupes françaises au Liban.
* Pour que sur cette question essentielle se forme
un front uni pour prendre les initiatives nécessaires pour manifester contre
l'intervention militaire au Moyen-Orient et les résolutions de l'Onu qui la
cautionnent.
- Le syndicat CGT-Force
Ouvrière de la Métallurgie de Saint Etienne mandate son secrétaire pour
organiser la publicité sur cette motion et prendre les contacts
nécessaires.
Saint Etienne, le 5 septembre 2006.
Motion présentée à l’Assemblée
des syndiqués CGT de la RATP, le 4 septembre 2006
L’assemblée de syndiqués dénonce l’envoi des
troupes françaises au Liban. Cette expédition militaire renforce les
interventions impérialistes au Moyen-Orient dont l’objectif est d’aggraver la
mainmise de l’impérialisme sur la région.
L’assemblée demande que la Confédération engage une
campagne et appelle à l’unité des organisations syndicales pour le retrait des
troupes françaises du Liban et d’Afghanistan et organise le boycott du
transport des troupes et de tous les moyens militaires.
10
participants ont voté pour; 1 s’est abstenu, 2 n’ont pas participé au vote et
environ 80 ont voté contre.
Motion présentée au BDFN de la F.S.U. au
titre du courant « Front Unique » le 4 septembre
Le BDFN de la FSU
1) condamne sans réserve l'agression menée par
Israël contre le Liban et celle en cours à Gaza et en Cisjordanie
2) rejette totalement
la résolution 1701 de l'ONU, résolution Chirac - Bush qui entérine l'agression
qui a ravagé les villes et infrastructures du Liban, et met sur pied une force
armée chargée de prendre le relais de l'armée israélienne au Liban Sud avec les
mêmes objectifs, à savoir désarmer toute résistance
3) considère que la FINUL renforcée actuellement
dirigée par l'état major français est une force d'occupation puissamment armée,
tournée exclusivement contre les masses libanaises et aussi contre la Syrie
4) remarque
enfin que Bush a caractérisé le Liban comme le " troisième front de la
guerre mondiale contre le terrorisme " ce qui signifie que les forces
présentes au Liban viennent pour renforcer le dispositif impérialiste qui
étreint la région, les troupes d'occupations de l'Irak et de l'Afghanistan -
parmi lesquelles 2000 soldats français.
En conséquence
le BDFN de la FSU se prononce pour le retrait immédiat et inconditionnel du
Liban, de l'Irak et de l'Afghanistan.
Il exige en premier lieu le retrait des troupes
françaises, se prononce contre toute envoi de troupes.
Il se prononce contre " l'union sacrée "
qui s'est réalisée derrière Chirac pour l'envoi de ces soldats et s'adresse à
l'ensemble des organisations du mouvement ouvrier (Partis et Syndicats) pour
qu'elle soit rompue.
Dans
l'urgence, la FSU s'adresse aux confédérations CGT et FO pour ensemble empêcher
l'envoi et le ravitaillement des troupes françaises au Liban, pour le boycott
de l'intervention française. La FSU s'adresse à l'ensemble des organisations du
mouvement ouvrier ( partis et syndicats) pour que se réalise le front unique
contre l'intervention impérialiste au Proche Orient, contre les résolutions de
l'ONU ( et particulièrement la résolution 1701), pour le retrait de toutes les
troupes impérialistes et en particulier des troupes françaises. Sur cette base,
elle propose l'organisation commune d'une manifestation centrale à Paris au
siège du pouvoir.
Motion adoptée par la section SNES du lycée
Bristol, Cannes (06), le 14 septembre
Les enseignants rassemblés lors de l'heure
d'information syndicale réunie à l'initiative de la section SNES du lycée
Bristol s'adressent à la direction de la FSU de la manière suivante :
La direction de la FSU doit s'engager clairement en
appelant à l'unité des organisations ouvrières (partis et syndicats) pour le
retrait des troupes françaises du Liban, d'Afghanistan et de Côte d'Ivoire et
pour l'organisation du boycott du transport des troupes.
Sur 15
présents, Pour : 12, Contre : 1, Abst. : 2 NPPV : 0